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Comment les images poétiques nourrissent-elles l’hommage du poète ?

Cours : Comment les images poétiques nourrissent-elles l’hommage du poète ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2021  •  Cours  •  1 075 Mots (5 Pages)  •  474 Vues

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Séance 5 : Une déclaration.

Problématique: Comment les images poétiques nourrissent-elles l’hommage du poète ?

Objectifs : Comprendre un hommage rendu. Analyser le rôle des procédés d’écriture, des figures de style notamment.

Support : Femme noire de Léopold Sédar Senghor, p 226

Démarche :

Lexique : Chercher les sens du mot « négritude ». Qui est Léopold Sédar Senghor ? Tous les mots en rouge devront être revus ou inscrits dans votre répertoire.

La négritude est un courant littéraire et politique lié à l’anticolonialisme. Ce courant rassemble Des écrivains et des poètes comme Aimé Cézaire, Léoplold Sédar Senghor. Leurs poèmes célèbrent la richesse et la beauté des origines.

Senghor revendique les rythmes africains et l’oralité. Il utilise notamment pour cela les ressources du vers libre ou du verset.

Lecture silencieuse puis expressive du poème. Se concentrer sur la scansion (action de scander des vers). Que remarquez-vous ?

Conseil (rappel) : Je prononce le « e » lorsqu’il est devant une consonne. Le « e » est muet devant une voyelle et en fin de vers. Je pense aux liaisons.

Femme nue, femme noire

Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté

J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux

Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est

Correction :

Fem/me/nue/, fem/me/noir(e)

Vê/tue /de /ta /cou/leur/ qui /est /vie/, de/ ta/ for/me/qui/ est/ beau/té

J'ai/ gran/di/ à/ ton/ om/bre/; la/ dou/ceur/ de/ tes/ mains/ ban/dait/ mes/ yeux

Sa/va/ne aux/ ho/ri/zons/ purs/, sa/va/ne/ qui/ fré/mi/s aux/ ca/re/sses/ fer/ven/tes/ du /Vent/ d'Est

Le rythme est fluide pour les vers amples et développés, plus saccadé, parfois rapide, parfois plus ample, avec des vers libres et irréguliers. Les instruments souvent utilisés dans la musique africaine sont des percussions (tam-tam), le djembé, le balafon. On retrouve le rythme de ces chants dans ce poème. Les vers sont libres, il n’y a donc pas un nombre égal de syllabes. On appelle ces vers des versets (références aux versets de la Bible). On remarque par ailleurs que ces versets ne riment pas entre eux.

D’ailleurs, les termes du poème qui évoquent les chants africains sont « lyrique » (v. 7) et « tam-tam » (v. 9). Le vers libre permet de longues phrases que les virgules viennent rythmer créant ainsi un rythme saccadé. Voir le lyrisme et Orphée abordés dans les séances précédentes.

Analyse de texte :

Identifiez la situation d’énonciation (qui parle, à qui, de quoi… ?), afin de résumer en une phrase le sens du poème.

Recherchez des éléments permettant de répondre à la problématique: Comment les images poétiques nourrissent-elles l’hommage du poète ?

Conseil : aidez-vous de la fiche de versification ou de toute autre synthèse des figures de style que vous auriez préparée. Procédez méthodiquement, vers après vers.

Vous devez pouvoir trouver au moins un

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