Comment Wang-fo fut sauvé
Commentaire de texte : Comment Wang-fo fut sauvé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mamasiva • 11 Mai 2018 • Commentaire de texte • 1 099 Mots (5 Pages) • 2 637 Vues
Nous sommes en présence d’un extrait de la nouvelle de Marguerite Yourcenar, intitulé « Comment Wang-Fô fût sauvé » extraite des Nouvelles Orientales parut en 1938. Marguerite Yourcenar a battit une oeuvre dense, poétique et rare et son travaille fût couronner par l’entrée à l’Académie Française en 1980. L’ensemble de ces nouvelles est directement inspiré par l’orient au sens large. Dans celle qui nous intéresse on nous raconte l’histoire d’un peintre en quête d’absolu et au réfléchi de la valeur de l’art. Ici Wang-fô a été arrêté par l’empereur, désespéré de la laideur du monde et jaloux de l’artiste. Il doit alors entrer dans le palais impérial pour être jugé. Nous pouvons donc nous demander : Comment sera l’acheminement jusqu’au jugement prononcé par l’Empereur? Nous pouvons nous pencher sur la progression à travers le palais impérial. Puis nous étudierons l’annonce du jugement par l’Empereur.
Pour commencer, nous pouvons voir la progression à travers le palais impériale notamment grâce à la longue description faite par l’auteur de cet univers. D’une part, cette description nous montre un palais considérable. Cette splendeur est montré grâce à une comparaison: « Les murs violets se dressaient en plein jour comme un pan de crépuscule » (l.2-3). De plus cette description est précise puisqu’elle emploi de nombreux adjectifs qualificatifs « murs violets » (l.2), « innombrables salles carrées ou circulaires » (l.4), « épaisses colonnes de pierres bleue. » (l.22), ou encore « fûts de marbre » (l.23). On peut aussi se rendre compte que les lignes 22 à 26 traduit la beauté, la richesse de cet endroit, « Un jardin... des fûts de marbre, et chaque fleur contenue dans ses bosquets appartenait à une espèce rare apportée d’au-delà les océans. ». De plus, l’adjectif singulier « chaque » ainsi que le terme « rare » renforce l’idée de luxure de ce jardin impérial. Cette description du palais est donc une annonce de la toute puissance du maître céleste qui va condamner le héros. D’autre part le palais est assez merveilleux puisqu’il semble coupé du monde, de la réalité, « Un mur
énorme séparait le jardin du reste du monde, afin que le cadavres des champs de batailles, ne pût se permettre de frôler la manche de l’Empereur. » (l.31 à 35). L’auteur fait cette description en utilisant le temps de l’imparfait qui est celui du récit « arrivèrent », « dressaient », « firent », « tournaient » ... .
Par ailleurs, on peut remarquer que la durée nous apparait étonnante puisqu’elle subit d’étonnantes variations. Nos deux héros doivent parvenir à l’empereur qui est isolé du monde du reste des mortels. Pour cela ils suivent un chemin initiatique qui les conduit au palais « Ils arrivèrent sur le seuil du palais impérial, » (l.1), « Les soldats dirent franchir à Wang-fô d’innombrables salles carrées ou circulaires... » (l.3 à 15), à la salle du trône « la petite troupe entra dans la salle où trônait le Fils du ciel » (l.19-20), et à l’empereur lui même. On a donc deux descriptions précises des deux lieux au fur et à mesure de l’avancer de Wang-fô ce qui permet de laisser le temps s’écouler. Le chemin parcouru rend perceptible le temps élargi, dilaté : c’est le temps de l’attente. Le temps est également suspendu puisque nous sommes dans le suspense de leurs
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