Candide Chap 19 Nègre du Surinam
Commentaire de texte : Candide Chap 19 Nègre du Surinam. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pipou2002 • 25 Juin 2019 • Commentaire de texte • 637 Mots (3 Pages) • 627 Vues
Candide Chapitre 19 : le nègre du Surinam
Cet extrait intervient après l’eldorado, il se trouve en parfaite antithèse avec ce qui se passe au préalable. Une réaliste sordidité nous est proposée au travers de la condition d’un esclave noir. La description de l’esclave se fait de manière progressive. On voit de lui que ses habits dont il est en partie dévêtue. On constate son démembrement (absence de jambe gaude ainsi que de la main droite). La personne est totalement chosifiée (ou réifiée = dont on peut se servir à souhait) il n’apparait aucun élément exprimant son humanité. Devant ce triste tableau, Candide réagit spontanément veut en savoir davantage. Ainsi l’état d’esprit de l’esclave nous est livré dans son questionnement avec Candide. Ce dernier est démuni de toute réaction, il est passif et soumit : « j’attends mon maitre » ce dernier qui est nommé M. Vanderdandur (sonorité en dentale) exprime une dureté (« avoir la dent dur ») L’expression « le fameux négociant » intervient à double sens. Voltaire ironise sur la célébrité de ce dernier, réputé pour surement être le plus féroce. L’acceptation de son sort exprime de manière très lourde la fatalité qui pèse sur sa condition : c’est l’usage. Implicitement c’est donc la loi qui est mis en accusation. En outre la généralisation de la dénonciation s’axentue par le pronom « on » ce qui montre l’hypocrisie sociale. La sanction qui s’en suit est absurde car elle apparait comment un automatisme. De plus elle rend l’esclave inutile à tout travail. Il est fataliste. Il n’y a que des rapports de force, et de violence. L’esclave n’existe pas aux yeux du maitre a qui il appartient tel une chose. Candide habitué au discours de Pangloss ainsi que son optimise Béa ne peux qu’être révulsé par cette situation et essaie de comprendre non seulement il s’indigne mais il prend peu à peu conscience. Les marques de sa surprise sont rendues par les interrogations, les interjections (« hélas ») La pauvre esclave a été exploité de toute part. Le premier exploitant est ses parents qui lui ont menti en décrivant une situation très valorisante. Les conseils prodigués sont des conseils d’obéissance de respect (« bénis » « seigneur ») Ces derniers vouent un culte aux hommes blancs. Toute fois leurs sincérité est mise à mal quand l’esclave répond sous forme ironique qu’il est bien moins heureux que les animaux. Cette accumulation est amusante mais montre la aussi le peux de valeur qu’on lui attribue. La responsabilité est accordée aux parents mais aussi à l’église qui prêche l’égalité, la justice, qui considère que blancs et noirs sont tous enfant d’Adam mais qui pourtant cautionne l’esclavage. Dans son vocabulaire, les fétiches hollandais ont la retranscription autoritaire de l’église. Voltaire élargie le cercle de l’attaque car la responsabilité est aussi sur toute population européenne qui s’avouèrent le sucre au prix de sa souffrance (« c’est à ce prix que vous mangez du sucre ») la respectabilité est donc direct et remet en question le fonctionnement d’une société dont l’économie est fondée la colonisation et évidement son exploitation. Le therme de fortune est à double sens il implique la fortune matérielle mais aussi le bonheur, la tournée qui s’est avéré déplorable. Candide utilise u n véritable cris de désespoir à l’encontre de Pangloss qui a disparu et qu’il vénéré jusque-là. Le renoncement aux dogmes se fait de manière radicale : « il faudra qu’la fin je renonce ton optimisme ». Ce désespoir est si intense qu’il transparait au travers de ses larmes, sa compassion est sans limites, l’observation de la réalité lui suffit. Le point de vu de Candide est arrêté la définition de l’optimisme est symbolique et satirique car elle est bâtie sur l’antithèse du bien et du mal. Désormais se dernier refuse les évidences qui vont jusqu’à détruire l’humanité
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