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CORPUS HUGO FLAUBERT

Étude de cas : CORPUS HUGO FLAUBERT. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2015  •  Étude de cas  •  472 Mots (2 Pages)  •  2 207 Vues

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Réponse à la question de Corpus

Quelles visions du peuple les extraits donnent-ils ?

Victor Hugo : Les Misérables, 4ème partie, Livre 12, 1862 → émeute de 1832

Gustave Flaubert : L’éducation sentimentale, 3eme partie, I, 1869 → Révolution de 1848

Émile Zola : La fortune des Rougon, Chapitre I, 1871 → Insurrection contre Napoléon III en 1851

Il nous est présenté ici trois textes du XIXème siècle, portant sur trois événements politiques. Trois visions du peuple sont présenté à travers trois extraits d'Hugo, Flaubert et Zola.

Les trois textes à disposition dans le corpus qui nous ait proposé offrent une vision différente du peuple. La première vision du peuple est exposé à travers, Les Misérables de Victor Hugo au cour de l'émeute parisienne de juin 1832. En second dans L’Éducation Sentimentale de Flaubert de 1869, la vision du peuple est exposé à travers des témoins. Enfin, dans La Fortune du Rougon de Zola de 1871, la vision du peuple est une vision à travers le collectif du peuple.

Dans l'extrait du texte Les Misérables de 1862, texte appartenant au mouvement romantique, Hugo est le seul à avoir une vision du peuple centré sur une seule et unique personne : Gavaroche. Victor Hugo nous présente ce personnage de manière méliorative : D'après lui, Gavaroche n'était « qu'un tourbillonnement », c'était une espèce « d'ubiquité presque irritante » et il n'y avait « presque pas d'arrêt possible avec lui ». Gavaroche était une  « mouche de l'immense Coche Révolutionnaire ».

Dans l'extrait du texte L'éducation sentimentale de 1869 , texte appartenant au mouvement réalisme, Gustave Flaubert nous montre l’esprit d'équipe, il nous offre une vision de groupe avec Frédéric et Hussonet : Les témoin extérieur du comportement du peuple. La différence avec Hugo est que Flaubert utilise une vision de groupe péjorative car il parle d'eux en les caractérisant de « canailles ». En lisant l'extrait de texte, nous avons une impression de destruction : « Le peuple […] brisa, lacera les glaces et les rideaux, les lustres, les flambeaux […] jusqu'à des albums de dessins, jusqu'à des corbeilles de tapisserie. »

Dans l'extrait de texte La Fortune des Rougon de 1871, texte appartenant au mouvement naturalisme, Zola a également décidé de nous offrir une vision de groupe mais de manière méliorative aussi, cependant, sans personnages fixes. Il parle du peuple de manière générale : « La bande descendait » ou encore il parle des humains comme des « flots vivants ». D'après lui, c'est un peuple « indivisible et innombrable acclamant les insurgés ». Zola utilise la comparaison du peuple avec une « petite armée »

Finalement, il y a trois visions différentes du peuple dans les trois extraits de texte que nous offre ce Corpus : la vision solitaire et centré sur un seul personnage de Victor Hugo, la vision péjorative de groupe présenté par Gustave Flaubert à l'aide de deux personnages et la vision de

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