COM 1001 TN2

(2 points par réponse)

1. Selon l’auteur du manuel, quels sont les points communs et les points de divergence

    entre le modèle théorique de Gustave Le Bon et celui de Jean-Marie Domenach ?

Les théorie des Gustave Le Bon et de Jean-Marie Doumenach ont beaucoup de choses en communs. D’abord, Doumenach a déterminé que la propagande hitlérienne avait connu un succès grâce au caractère essentiellement féminin et irrationnel de la foule. Cette analyse descend directement de Le Bon. Doumenach, comme Le Bon, croit que l’individu, lorsqu’il est en foule, est emporté par des comportements collectifs qui le dépassent et qui le répugnerait s’il n’était pas parmi un aussi grand groupe.  Aussi, les deux possèdent des explications d’ordres psychologiques. Cependant, un différence s’impose du côté de Doumenach lorsque ce dernier tente de donner une assise « scientifique » à cette image de la foule en utilisant la théorie du stimulus-réponse qui s’avère être une théorie de l’impact de la communication.

2. Toute théorie de la communication repose sur une conception de l’organisation sociale

et une conception de la subjectivité humaine. Quelle est la conception de la subjectivité humaine de la théorie du stimulus-réponse ?

La conception de la subjectivité humaine repose sur la propagande et la publicité étant des phénomènes de communications modernes axés sur la non-réciprocité et qui dépend des médias. La propagande et les publicités sont donc des façons de maser le public et de lui indiquer le chemin à suivre.

La conception de la théorie du stimulus-réponse est très intéressante. Il s’agit ici d’un modèle psychologique behavioral qui veut que chaque stimuli corresponde à une réponse particulière. Ce modèle perçoit l’humain comme une matière plastique capable de recevoir n’importe quel stimuli.

3. Pourquoi les médias tentent-ils généralement de cibler leurs consommateurs ?

Ils tentent de cibler certains groupes d’individus en particulier pour les inciter à adopter une idée. Les médias pourraient aussi cibler des leaders d’opinion afin que ceux-ci propagent leur idée sur une plus grande échelle, notamment à leur groupe d’appartenance. En réalité, ils tentent de cibler certaines personnes prédisposées à adopter leurs messages.

4. Selon le fonctionnalisme, les médias n’ont aucun effet sur les gens.

    Vrai ou faux ?    Expliquez.

Vrai. En 1940, Lazarsfeld et ses associés ont étudié la campagne électorale au États-Unis et ont constatés que les répondants avaient étés influencés par le contact personnel plutôt que par les médias. Ils ont aussi constaté que plus la campagne électorale avançait, plus les gens se conformaient à l’opinion de leur cercle d’amis ou de connaissances. Les chercheurs se sont aussi aperçu que la majorité des répondants n’écoutaient que les informations conformes à leur opinion préalable. Enfin, ils réalisèrent qu’une minorité de gens seulement suivaient attentivement la campagne et que ces derniers étaient mieux informés que leurs pairs. Ces mêmes gens exerçaient une influence personnelle beaucoup plus importante au cours de la campagne. On appela ces gens les leaders d’opinion.

5. Selon l’auteur du manuel, qu’impliquent les résultats de l’étude de Decatur et de      

    l’étude des médicaments pour le concept de leader d’opinion et plus précisément pour

    son influence ?

L’étude des médicaments a révélé qu’il s’agissait des médecins les plus immergés dans leur milieu qui adoptaient en premier les nouveaux médicaments. C’est également eux qui se tenaient le plus au courant des dernières découvertes et qui exerçaient le plus d’influence sur leur confrère. L’étude a permis de découvrir que plus un médecin adoptait les normes professionnelles et sociales traditionnelles, plus il était intégré dans la communauté médicale. En conclusion, le rapport détermina que le médecin n’est influent pour la simple et unique raison qu’il adopte les normes professionnelles et sociales.

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