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Boris Vian

Commentaire de texte : Boris Vian. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  1 019 Mots (5 Pages)  •  644 Vues

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      Boris Vian est un écrivain né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray. Cet écrivain du XXème siècle dont on sait qu'il était très engagé, antimilitariste et antiraciste est mort d'une crise cardiaque le 23 juin 1959 à Paris. Il est un écrivain, poète, parolier, chanteur. Ingénieur formé à l'École centrale, il s'est aussi adonné aux activités de scénariste, d'acteur et de peintre. Il écrivit de nombreux roman tels que L’écume des jours ou encore J'irai cracher sur vos tombes. « A tous les enfants » a été écrit dans les années 1950. Il s'agit d'une critique de la guerre (sans doute celle d'Algérie) et d'un hommage aux enfants soldats envoyés très jeunes sur le Front. Alors il est intéressant de se demander ce que l’auteur cherche à dénoncer à travers du poème. La première partie de notre commentaire sera consacré à la façon dont il montre son soutien envers enfants, dans un second temps on montrera de quel façon l’auteur expose les conséquences de la guerre.

        Tout d’abord l’auteur montre naïvement comment une enfance devrait se dérouler, « A tous les enfants », titre et anaphore (v1 et v4) qui accentue l’interlocuteur, les enfants. Cela renforce l’apologie du poète. « Qui sont partis le sac au dos » (v5) allusion donnant l’impression au lecteur que l’enfant se rend à l’école.  « Monde parfumé » (v14), antiphrase connotant de manière positive l’illusion d’une enfance heureuse qui est aux antipodes de la réalité puisque les enfants sont envoyés à la guerre. « Plein de rires, plein d’oiseau bleu » (v16), antiphrase donnant également l’illusion d’une enfance heureuse renforcé par la répétition de l’adjectif « plein ».

        Par la suite il nous montre à quel point leur enfance a été triste et cruel, « A tous les enfants » (v1 et v5), le poète nous montre que aucun enfant n’y échappe. « Soudain » (v16), adverbe utilisé par l’auteur pour marque un retour à la réalité. « Brumeux » (v2), « pleuré » (v5), « yeux baissées » (v6), « chagrins » (v6), « souffrance » (v11), « terreur » (v12), champ lexical relevant la tristesse des enfants. « Un monument de leur souffrance, Un monument de leur terreur » (v11-v12), anaphore montrant la détermination de l’auteur à rendre hommage aux enfants. « Un corps qui va tomber » (v17), dans cet extrait l’auteur emploie le terme « corps » pour désigner les enfants et « tomber » pour représenter leur fin tragique inévitable.

       Enfin nous allons voir comment l’auteur expose sa volonté de l'auteur qui veut garder leur souvenir, « monument » (v11 et v12) est une anaphore faisant référence à la mort étant donné que les noms des défunts y sont inscrits. « Pas de pierre, pas de béton ni de bronze qui devient vert » (v8-v9) négation démontrant que l’auteur est contre le fait de construire un édifice aux malheureux défunts mais une chanson.

       

        L’auteur va, dans ce mouvement, nous présenter l’opposition entre les enfants et les adultes qui ne sont pas parti au front comme les enfants mais qui en ont profité pour se faire de l’argent sur leur dos. « Mais » (v19) conjonction de coordination visant à opposer les enfants des adultes.  

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