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Bilan julien avant denouement

Commentaire d'oeuvre : Bilan julien avant denouement. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Octobre 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  692 Mots (3 Pages)  •  259 Vues

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DERNIER CHAPITRE Montrez dans ce dernier chapitre que la formation d’un jeune homme dans un roman d’apprentissage ne consiste pas seulement à découvrir que « l’intérêt mène le monde » ainsi que l’affirme La Rochefoucauld. La Rochefoucauld est un moraliste XVII. Dans son esprit le mot a le sens de profit. Cela signifie que l’on va chercher à tirer avantage d’une situation : avancement, traitement de faveur en contre partie d’une relation quelle qu’elle soit. Cet intérêt revêt plusieurs formes : on peut choisir des amis par intérêt ou nouer une relation amoureuse par intérêt. Se profile l’image d’une société où chacune joue un rôle selon les objectifs qu’il s ‘assigne. Le héros d’apprentissage est souvent un ambitieux, qui veut servir son intérêt personnel. Il doit pour cela s’intégrer à une société régie par l’argent, la politique, quitte à sacrifier ses valeurs. Julien en observant la société découvre surtout qu’elle fonctionne sur des jeux de pouvoir. Intérêt économique car le monde est régi par l’argent. Intérêts personnels, individualistes de ceux qui veulent se placer. Le séminaire lui a appris l’hypocrisie. Très tôt il joue des rôles, celui Dom Juan avec Madame de Renal 102 et 103 puis Tartuffe Julien a compris que l’hypocrisie mène le monde. Le sous titre de Goethe « les Renonçants » Peut faire allusion au fait que Julien évolue moralement, il oublie parfois certains de ses principes :il a demandé la place de directeur de dépôt de la mendicité pou son père Fait attribuer le bureau de la loterie à un homme qui ne le mérite pas. Le héros d’apprentissage est censé progresser et acquérir par ses connaissances, atteindre une certaine sagesse. Par rapport au Bildungosroman, dans le roman du XIX il n’y a plus d’éducation, ce qui compte: le calcul et la stratégie. En même temps Julien est celui qui renonce à tout pour oublier le paraître, revenir à l’être. Comme il le dit lui même « le roman est fini ». Il n’est plus nécessaire de mentir. Il est donc celui qui rejette ces lois injustes de la société pour revenir à la pureté qui le caractérise. Dans le chapitre 45 1)Julien décide de mettre à profit le temps qu’il lui reste pour aimer Madame de Rênal Prend conscience de son amour pour Madame de Rênal. Une distance se crée entre lui et Mathilde, mais il entend réparer ses torts et cherche à être honnête vis-à-vis de la jeune femme. 2)Il ne se projette plus dans l’avenir et vit le moment présent. Fidèle aux philosophies antiques, il est dans le carpe diem et l’épicurisme , mais aussi le stoïcisme par la façon d’appréhender la mort sans peur, avec acceptation. Agit avec courage et grandeur: il anticipe sur ses funérailles en souhaitant être enterré dans la grotte. DERNIER CHAPITRE 3) Revient sur le passé car il se rend compte que son ambition lui a coûté le bonheur qu’il ne découvre que tardivement. 4) Refuse de suivre son confesseur qui l’exhorte à se convertir ( cette affirmation éclatante de sa foi chrétienne confirme cette comédie à laquelle se prêtent les hommes puisqu’il s’agit non d’un acte sincère, mais de sauver sa tête en rendant service au gouvernement et à la Congrégation) 5) Paradoxalement sa mort prend des airs de liberté. D’ ailleurs le soleil semble indiquer qu’elle constitue une délivrance. Métaphore du navigateur, la société est comparée à une mer tumultueuse.Topos de la tempête qui est un topos biblique. 6) Réconciliation avec lui-même, avec la nature et le monde qu’il n’ a apprécié que par moments Cette marche vers le renoncement est un marché vers le dénuement la sincérité. Une succession de Mort Croisenois meurt en duel Julien et Madame de Rênal On peut remarquer que ce retour à l’anonymat de Julien et ce cheminement vers la mort est marqué par les 4 derniers chapitres dépourvus de titres, d’épigraphes ( ils sont eux mêmes décapités, ) sorte de retour vers le dénuement. Stendhal élude la décapitation. Ellipse pour ne pas marquer les temps forts. Son héros meurt comme un être anonyme, il veut mourir sans bruit. Ce qu’il a dit, il l’a dit au procès. Apothéose en creux.

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