Baudelaire, élévation
Commentaire de texte : Baudelaire, élévation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mnlcrn • 3 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 663 Mots (3 Pages) • 3 312 Vues
Charles Baudelaire, les fleurs du mal,
poème III de Spleen et Idéal
-Élévation-
Introduction :
Baudelaire publie son recueil « Les Fleurs du mal » en 1857 et cette publication fait scandale, plusieurs pièces sont retirées. Élévation est le troisième poème de la section Spleen et Idéal. Baudelaire vit au 19ème siècle. Il appartient à plusieurs mouvement comme le Parnasse, le symbolique et le romantique. Il vit dans le milieux de l'art et mène une vie de Dandy.
Nous verrons tout d'abord le mouvement d'élévation puis l'opposition entre deux mondes et enfin l'angoisse du poète.
I.Un mouvement d'élévation
Tout d'abord, on peut voir l'élévation de l'esprit dans un monde supérieur grâce à la gradation dans le premier quatrain et la diérèse au vers 10.
La gradation du premier quatrain illustre un crescendo vers le haut représentant l'élévation de l'esprit au dessus de la terre. On retrouve de la géographie de l'espace, une représentation naturel de la terre, il va s'élever au dessus de ça.
Ensuite, on remarque une complicité avec l'esprit grâce à la situation d'énonciation et à l'apostrophe à l'esprit au vers 5. En effet, dans ce vers, Baudelaire s'adresse à son esprit en le tutoyant ; c'est une personnification. Le poète a un sentiment d'égalité avec son esprit. Il crée un dialogue avec lui et il crée donc une complicité entre eux.
Enfin, on peut constater que l'esprit approche du divin. Les différentes comparaisons des vers 6,11 et 17 nous permettent de le dire. Le poète à besoin de créer un nouveau langage à travers les images, car le langage habituel ne suffis pas à exprimer ce qu'il ressent. On peut aussi voir au vers 12 la comparaison du feu clair avec la divine liqueur qui est le nectar que boivent les Dieux. Baudelaire fait ici allusion à l’Éther. L'alouette est aussi utilisée comme comparaison car elle vole très haut dans le ciel et touche presque l’Éther. Tout cela rapproche l'esprit du divin.
II. l'opposition entre deux mondes.
Tout d'abord, on remarque une vision de l'idéal aux vers 9,10 et 11 grâce aux injonctions « va, bois, envole-toi ». Le poète donne des ordres à son esprit nécessaire pour atteindre l'idéal. Le poète cherche à faire monter son esprit dans un idéal tout en restant, lui, physiquement sur terre. Il veut que son esprit soit libre, délivré du Spleen.
Par la suite, on comprend qu'il veut s'échapper du Spleen. On peut relever le champs lexical du Spleen, du mal, dans le sens de ce qui n'est pas bon pour lui ou son esprit. On constate ce champs lexical aux vers 11, 13 et 14. Il dit à son esprit de s'élever pour échapper au « miasme morbide » que procure la vie terrestre. Il écrit que la vie sur Terre est remplie d'ennuis et de chagrin, comme le poids d'une existence brumeuse. Il veut donc faire échapper son esprit de là, pour trouver la paix dans un Idéal.
III. L'angoisse
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