Baudelaire

Tout d’abord, Charles Baudelaire utilise énormément les cinq sens et leurs mélanges. Effectivement, lorsque nous lisons les poèmes de Baudelaire il faut fermez les yeux pour voir. Le poète essaye de partager un grand nombre de sensations à travers les différents sens pour créer quelque chose de semblable à un film dans notre esprit. Pendant la lecture du poème « Parfum exotique », la femme est un personnage qui représente une expérience de sensations érotiques. Pendant cette expérience, le poète est bombardé par ses cinq sens et il insiste sur certains plus que d’autre. En premier lieu, le goût est sensibilisé par les « fruits savoureux » p.45 v.6, qui se retrouve sur l’ile évoquée dans le poème. En deuxième lieu, l’odorat est sollicité plus qu’une fois dans le poème. La première fois lorsque le poète « (...) respire l’odeur » p.45 v.2 il insiste sur le parfum de la femme en utilisant le procédée du pléonasme .Ensuite, Baudelaire fait à une autre reprise appel à l’odorat du lecteur « (lorsque) que le parfum des verts tamariniers, qui circule dans l’air et (lui) enfle la narine, »p.45 v.12-13.En troisième lieu, vient le tour de l’audition lorsque l’âme du poète « se mêle dans (son) âme au chant des mariniers » p.45 v.14.Finalement, le sens de la vue et répété deux fois dans ce poème. La première fois, lorsque Charles Baudelaire « (…) (voit) se dérouler des rivages heureux » p.45 v.3 et la seconde fois lorsque le poète « (…) (voit) un port rempli de voiles et de mâts » p.45 v.10. En utilisant les termes « je vois » à deux reprises en début de vers, Baudelaire crée une anaphore. Ce procédé a pour effet d’insister sur l’importance du sens de la vue. De ce fait, l’expérience sensorielle de ce poème est commandée en grande partie par le sens de la vue et de l’odorat. D’autre part, Charles Baudelaire s’amuse à superposer certains sens entre eux dans plusieurs de ses poèmes. Il se sert d’un sens pour faire appel aux perceptions que nous avons dans notre esprit d’un autre sens. Toujours dans le poème du « Parfum exotique » Baudelaire crée un lien direct entre le sens de la vue et celui de l’odorat : « je respire l’odeur de ton sein chaleureux » p.45 v.2. Les sensation se répondent, c’est-à-dire que

Par la suite, Charles Baudelaire utilise énormément le lyrisme dans ses poèmes, afin de nous faire part de l’expression exaltée de ses sentiments et passions personnels. Le lyrisme nous faire vivre des sensations lors de notre lecture. En effet, Baudelaire ne se contente pas que de décrire ses sentiments mais plutôt d’en faire une image afin d’intensifié la sensation de ses sentiments. Dans le long poème « Le spleen », l'auteur, abattu, se sent cloitré dans son malheur, dont il parle comme une absence de liberté. Nous pouvons ressentir un très grand enfermement du paysage intérieur ainsi qu’extérieur. C’est à partir de cela que l'image de la prison se dessine, formulé à l’aide de plusieurs métaphores. Lors de la lecture, cela nous donne encore une plus grande sensation de vivre et de partager ce sentiment avec l’auteur. La première métaphore qui dessine la prison de Baudelaire est celle du ciel bas qui « lourd pèse comme un couvercle » p.101 v.1 représente le couvercle d’un cercueil où Baudelaire « cogn(e) (sa) tête (..) »p.101 v.8 constamment. La deuxième, est

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