Barrage contre le pacifique
Commentaire de texte : Barrage contre le pacifique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar margueritebrt • 4 Juin 2018 • Commentaire de texte • 1 075 Mots (5 Pages) • 1 072 Vues
L’extrait étudié est un texte tiré de la deuxième partie d’ « un barrage contre la pacifique » écrit par Marguerite Duras en 1951. M. Duras est une écrivaine du XXème siècle, plus précisément romancière, tout comme Marcel Proust, qui, lui, s’inscrit davantage au début du siècle, ou comme Albert Camus qui appartient plus à la fin du sicle. À travers l’étude de ce texte nous allons voir en quoi le cinéma, tel qu’il est décrit par Marguerite Duras, est une source de réconfort pour ses spectateurs. Dans un premier temps, nous aborderons le sujet de la nuit au coeur du jour, puis nous intéresserons à la dimension onirique portée par le cinéma.
Au cours de cet extrait, le cinéma est apparenté à une nuit, réconfortante, au coeur de la journée. La cinéma apparait alors comme réparateur. En effet, « la salle noire de l’après midi » devient « la nuit des solitaires ». Ici, la salle de cinéma devient la nuit des hommes qui s’installe quand « la lumière s’éteint », quand le soleil se couche. Seulement, c’est une « nuit choisie ». Ainsi, les spectateurs font le choix de se plonger dans l’obscurité, pour s’éloigner des leurs problèmes le temps d’une évasion. Ils oublient le monde qui les entoure et se laissent aller à une rêverie éveillée. De la ligne 5 à la ligne 11 ne se répartisse en une seule phrase saccadée par un grand nombre (dire nbr exact) de virgules, chacune séparant chaque aspect de cette nuit si merveilleuse. Cette nuit est alors décrite comme « consolante », « généreuse », « ravissante ». Ici, l’emploi d’un champ lexical mélioratif donne a ce lieu un aspect accueillant qui séduit les spectateurs. On se sent alors guéri de nos malheurs l’espaces d’un instant et on de met à « pleurer de bonheur ». Ici, l’antithèse opposant « pleurer » a « bonheur » témoigne de l’immense apaisement qui nous envahi, si grand qu’il nous envahi et qu’on s’y noie. Cette antithèse pourrait aussi être le reflet du décalage entre le malheur extérieur au cinéma, qui se transforme en bonheur pur lorsqu’on y entre. Enfin, la métaphore de « l’oasis » ligne 5, reflète elle aussi cet aspect réparateur. Seul au milieu du désert de nos tourments, l’oasis devient le remède de nos malheurs les encrés.
Le cinéma est également un lieu d’isolement, (mettre liens logique) de communion avec sois. Lorsque la lumière s’éteint, on devient « invisible ». Ainsi, l’absence du monde physique réel nous plonge au milieu de la solitude. La succession de « invisible » et de « invincible » séparé par une virgule nous laisse pensé que le remède à l’invincibilité est l’invisibilité. Ainsi, a l’abris du regard des gens tout devient possible. L’énumération des personnes qui ne sont pas présentent au début de l’extrait renforce ce sentiment de solitude. Aussi, à la ligne 1, l’emploi du verbe « cacher » montre le désir de fuite, d’isolement loin du monde réel que cherchent les visiteurs d’un Cinéma. Ainsi, c’est caché du regard des gens que l’ont prend alors conscience du bonheur, du vrai, tout comme la salle noire est une nuit « plus vraie que la vraie nuit ».
Enfin, le cinéma est un espace ou nos pensés les plus obscures et les plus coriaces lâchent prise. En effet, lorsque l’on visionne un film, la réflexion
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