Bac français 2019-2020

Texte Oral du bac de Français :

Texte 1 Montaigne : Montaigne remet en question la supériorité de l’Homme par rapport à la nature [pic 1]

Phrase 1 : (l 1 ; 2)

• La formulation « ce…que » met en valeur la raison (= faculté de compréhension neutre), nié par l’amour propre des hommes.
• L’art et la nature sont opposé, l’art n’est pas caractérisé contrairement à la nature qui est caractérisé par : mère = attribut, grande et puissante = adj, et notre= possessif
• Ceci montre la justesse du raisonnement de Montaigne : la nature a plus de valeur que les inventions de l’Homme.

Phrase 2 : (l 2 ; 3) 

• Recharger = surcharger ou la démesure de l’Homme. Au contraire la nature est suffisante
• L’Homme agit en tant que criminel en vers la nature, alors qu’elle agit en tant que mère. Le terme ouvrage = le faites de créer (maternité)
• Opposition entre les ouvrages originaux et les inventions humaines qui sont des ajouts.

Phrase 3 : (l 3 ; 4)

• Cette phrase est une concessive : la nature survit à l’étouffement provoqué par l’Homme en plusieurs endroits. La pureté= endroit de la nature n’ont touché par l’Homme
• Le verbe employé par Montaigne dénonce l’assombrissement, le ternis sage que les hommes font, est comparé à la chute du jardin Eden
• Le terme « merveilleuse honte » est une hyperbole qui est mieux accepté par le lecteur car elle arrive juste après la concession
• Cette phrase ne termine pas elle continue sur la citation en latin : pour montrer que Montaigne a une très grande culture
• Les vers correspondent aux idées de Montaigne : ce jugement est fondé sur les anciens textes. Il cite les vers en latin pour conserver le caractère et beauté  poétique du texte. Le latin est plus beau, alors que le français le dégrade. L’antique est plus proche de l’origine que le langage moderne.

Phrase 4 : (l 8 ; 9)

• Il y a un lien entre le latin et le texte qui suit : « effort »= entreprise ; ne peut arriver= « vaines » et « frivoles » ; « le nid » et « la toile »= « merveilleuse honte ».
• Il y a un décalage entre la signification de la nature et la supériorité de l’Homme et entre le singulier et l’infinitif.

Phrase 5 : (l 9 ; 12)

• Montaigne montre que Platon est un grand philosophe grec et l’utilise pour renforcer son point de vue.

• Les dieux sont parfait donc leurs créations sont parfaite contrairement à l’Homme qui imparfait donc leurs créations sont imparfaite. C’est un exemple philosophique qui permet de convaincre le lecteur.

Phrase 6 : (l 13 ; 14)

• Les nations= peuple du nouveau monde (Amérique)= les cannibales.
• Apparition de « me »= avis personnel de l’auteur qui provient d’exemple antique. Il nous fait réfléchir sur le peuple du nouveau monde, il cherche à tester l’avis personnel du lecteur
• Opposition forte entre pureté (=non civilisé) et l’impureté (=civilisé)

Phrase 7 : (l 14 ; 17)

• L’extrait se termine par manque de l’avis des philosophes de l’Antique sur le nouveau monde
• L’enjeu qui suit c’est d’imaginé ce que penserait les philosophes Antique : « qu’aurait-il dit »

Conclusion :

Dans cette extrait de Montaigne commence par un paradoxe afin de pousser à l’extrême  l’idée que les barbares sont les plus proches des origines que les civilisés hors la nature est en plus puissant que l’Homme technique : les barbares sont supérieurs aux hommes civilisés.

Texte 2 Montaigne : Comment Montaigne émerveille-t-il son lecteur ?[pic 2]

Phrase 1 : (l 1 ; 2)

• Montaigne se met au même niveau que lecteur
• Le miracle= domaine divin sont mis en concurrence, après cette affirmation il y a une contradiction qui suscite un paradoxe
• Les notre= opinion commune opposé à « ce ne l’est pas »
• La fin de la phrase révèle un double renversement ce qui n’est pas un miracle est une vertu sur humaine (polygamie). Sur cette fin de phrase le lecteur peut être surpris voir perdue.

Phrase 2 : (l 2 ; 6) 

• Cette phrase commence sur le domaine divin (surnaturel) avec 4 exemples de l’ancien testament. La Bible est une référence dans le domaine des mœurs.
• Sur les exemples de la Bible qui offre des exemples sur la polygamie alors qu’elle condamne la polygamie. Renforcement du paradoxe et évacuation de l’argument religieux.
• La suite de la phrase parle des appétits sensuels : Livia trouve des femmes (elle agit de son propre chef= elle n’est pas soumise), elle y trouve son compte
• Le point-virgule sert a changé d’idée tout en restant dans le contexte
• Dans la suite de la phrase apparition d’un nouveau renforcement du paradoxe et nouvelle surprise pour le lecteur non seulement Stratonique fait en sorte que son marie est une femme, et recueille les enfants et les éduquent pour qu’ils deviennent des rois « Et leur fit épaule » est une expression concrète, qui permet à Montaigne de parler de la réalité.
•  C’est un caractère incontestable à son propos et montre qu’il ne défend pas qu’une utopie, la polygamie est une expression concrète

Phrase 3 : (l 7 ; 10)

• Elle est composé de trois morceau : d’une proposition subordonné circonstanciel et fini par la proposition principale. Cette construction apporte à la principale une importance surprenante.

Phrase 4 : (l 10 ; 11)

• Montaigne annonce un exemple qui n’est pas tirée des livres et il montre l’intelligence, la finesse d’esprit des Barbares.
• L’idée de Montaigne est montrée que les barbares sont intelligents par rapport à la polygamie

 Phrase 5 : (l 12 ; 14)

• C’est un exemple paradoxal car le serpent est le symbole du mal, alors que là le serpent symbolise l’amour. Le symbole a été inversé.

Phrase 6 : (15)

• Cette phrase est une affirmation

Phrase 7 : (l 15 ; 17)

• La phrase commence par une conjonction de coordination « Or » et marque la coordination seulement.
• Ici le « je » ne représente pas Montaigne ce qui va à l’encontre du « je » de la chanson qui n’est pas l’auteur.
• Il met en avant son érudition (il est instruit) en poésie.
• Il met en place un système binaire de double amplification qui est en deux parties, et  qui commence par «  que non seulement » et se prolonge par « mais que » : Dans la 1ère partie il retire le défaut pour la remplacer par une qualité. Dans la 2ème  partie elle est anacréontique (genre poétique d’Anacréon),  et montre qu’elle est non barbare. Opposition mot à mot/terme à terme  entre « rien à côté » et « tout à fait » et entre barbarie et anacréontique. Anacréon poète grec célèbre pour le raffinement.

Conclusion :

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