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Avoir des enfants quand je veux

Fiche : Avoir des enfants quand je veux. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Avril 2020  •  Fiche  •  1 458 Mots (6 Pages)  •  489 Vues

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Th3 _Chap.3 _ Séance 2 Avoir des enfants quand on veut Présentation de l’activité en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=iHbhYTifNR0 , 

[pic 1]

Objectifs :

Comprendre et connaître les mécanismes permettant d’avoir des enfants quand on le désir : contraception et PMA

Les IST prévention à la Santé

Activité n°1

Problématique : Faire le choix de ne pas avoir d’enfant : la contraception.

Consignes

Capacité

  1. A partir des documents ressources, que pensez-vous des moyens de contraception d’autrefois ? En utilisant le site  https://www.choisirsacontraception.fr/ 
  2. Vous identifierez les différents moyens de contraception et vous les placerez sur le schéma de l’appareil génital féminin pour mettre en évidence leur mode d’action.     Vous utiliserez des couleurs différentes pour les moyens de contraception.
  3. Précisez, toujours sur le schéma, s’il s’agit d’un contraceptif ou d’un contragestif, ou les deux
  4. Recherchez un moyen de contraception masculin autre que le préservatif et expliquez son mode d’action

Faire une recherche interne et choisir l’information

Communiquer par un schéma

AIDE :

Contraceptif = empêche la rencontre des spermatozoïdes et de l’ovule

Contragestif = empêche la nidation (fixation la muqueuse utérine) de l’embryon

Ressources

Document : Un peu d’histoire de la contraception

Que n’a-t-on pas fait pour éviter des grossesses ?

Il semble que, partout dans le monde et à toutes les époques, les femmes ont toussé, sauté, éternué et massé vigoureusement leur ventre pour expulser le sperme et, avec lui, une descendance indésirable. Comme la méthode restait pour le moins aléatoire, les anciens ont mis au point des douches spermicides, composées d’huile, de vinaigre et de citron. On a également retrouvé des recettes mentionnant de l’alun, de la ciguë, du thé vert, des racines de framboisier, de la poudre de plomb, du bicarbonate de soude, de l’acide, de la strychnine ou de l’alcool.

Si certains de ces produits ont en effet des qualités spermicides, ils n’étaient pas dénués de danger. Le résultat dépassait alors toute espérance, puisque la pauvre femme, si elle survivait au traitement, se trouvait ensuite dans l’incapacité d’enfanter pour le restant de ses jours...

En Egypte, des documents écrits, remontant à 3000 ans av. J.-C., mentionnent l’utilisation de suppositoires vaginaux faits à base de pâte de levain et d’excréments séchés de crocodile. Dans d’autres pays, la préférence va aux excréments d’éléphant. La plupart de ces ovules contenaient une matière huileuse ou visqueuse, comme du lard ou de l’huile d’olive, afin de barrer le chemin du sperme.

En Afrique, beaucoup plus récemment, certaines tribus utilisaient des bouchons à base de purée de tubercule, d’algues ou de chiffons mélangés à des herbes médicinales. Des textes médicaux, remontant à l’Antiquité, font aussi référence à quantité de potions à ingurgiter, méthode moins contraignante que les préservatifs ou les pessaires, mais, elle aussi, infiniment plus dangereuse. Ainsi, il était recommandé de boire l’eau avec laquelle on avait lavé un mort et de manger du pain contenant des morceaux de ruche et des abeilles mortes.

Ailleurs, on recommande des infusions faites à partir d’écorces de différents arbres, de jaune d’œuf, de bave de chameau, de plantain et de safran. Dans certaines régions, on fabriquait des pilules d’huile, de mercure et d’eau ayant servi aux forgerons pour refroidir leur tenaille.

Jusqu’en 1930, dans les Alpes autrichiennes, on utilisait facilement de l’arsenic, aussi

Bien pour la contraception que pour l’avortement. Avec souvent des résultats désastreux…

Le préservatif dans tous ses états

Si le problème de la contraception est généralement dévolu aux femmes, les hommes s’en sont aussi souciés. Les premières traces de condom remonte à l’Egypte ancienne. On a retrouvé, sur des peintures murales, un genre de préservatif primitif sous forme de sachet de lin. L’objet était aussi connu des Chinois et des Japonais, qui le fabriquaient en cuir ou en écailles de tortue. Les Romains et les Grecs, eux, ont développé des modèles réutilisables plusieurs fois, à partir d’intestins ou de vessies d’animaux. Pour freiner la fertilité, ils portaient également des amulettes faites d’une dent d’enfant, d’une bille de marbre, d’un morceau de foie de chat ou d’une matrice de lionne.

Activité n°2

Problématique : Vouloir un enfant à tout prix : la PMA.

Consignes

Capacité

Analyser des cas de stérilité chez 3 couples :

Après avoir regardé la vidéo sur la Fécondation in vitro https://www.youtube.com/watch?v=_oS9aqonO8Y  et le documents ressources sur les techniques de PMA, vous analyserez les dossiers de chaque couple afin de :

  1. Identifier la cause de stérilité de chaque couple
  2. Proposer un mode de PMA adapté

Les réponses seront présentées dans un tableau pour l’ensemble des 3 couples

Savoir récupérer des informations de documents scientifiques

Savoir communiquer des résultats sous la forme d’un tableau

Ressources

Document 1 : Quelques techniques de PMA

  • L’insémination artificielle consiste à déposer des spermatozoïdes « préparés » dans la cavité utérine de la femme. Elle peut être réalisée avec le sperme du conjoint (IAC) ou avec le sperme d’un donneur (IAD).
  • L’IAC est utilisée quand la qualité du sperme est insuffisante. Il faut alors améliorer ce dernier par certaines techniques physiques. Elle est aussi pratiquée lorsque la progression des spermatozoïdes est limitée par la qualité de la glaire cervicale.
  • L’IAD est employée lorsque le sperme du conjoint est infertile.
  • La fécondation in vitro et le transfert d’embryon (FIVETE). Une de ses indications principales est l’obstruction des trompes.

Les ovaires sont stimulés par des injections d’hormones pour permettre la croissance et la maturation de plusieurs follicules. Le médecin ponctionne ensuite les ovocytes. Ce prélèvement se fait sous échographie et parfois sous anesthésie locale.[pic 2]

Hors de l’utérus, les ovocytes et les spermatozoïdes (du conjoint ou d’un donneur) sont mis en contact dans une éprouvette pour la fécondation.

Deux à trois jours plus tard deux à quatre embryons (en général) sont transférés dans l’utérus de la femme.

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