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Aveu a monsieur de Nemours / La Princesse de Clèves

Commentaire de texte : Aveu a monsieur de Nemours / La Princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Juin 2022  •  Commentaire de texte  •  515 Mots (3 Pages)  •  370 Vues

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L’aveu à M. de Nemours, La Princesse de Clèves Problématique : En quoi ce dernier aveu fait-il de la Princesse de Clèves une héroïne tragique ? I. Une scène d’aveu qui se transforme en scène d’adieux A. Une scène d’aveu attendue -passage situé dans la dernière partie de la nouvelle-«Je veux vous parler...» : vb. Volonté annonce un aveu attendu-Champ lexical de la parole montre un discours en train de se faire-Ensemble de vb qui renvoient à l’aveu : «avouer», «j’avoue», «faire paraître», «je vous en ai trop dit»-«une première conversation», l’adjectif employé souligne une forme de résolution de la tension entre les personnages qui peuvent enfin se livrer (la scène de la lettre perdue était un moment de complicité mais pas de conversation à proprement parler).B. La déception d’une scène d’adieux -Paradoxe de la formule précédente qui désigne dans les faits la dernière conversation.-Hyperbole «la seule fois de ma vie» qui vient clore la relation des personnages avant même l’aveu-Succession de proposition «Je sais que vous êtes libre» qui repose sur un retournement avec c.coord° «mais». Renversement des attentes avec qu° rhétoriques qui rendent impossible la suite de la relation.II. La Princesse de Clèves victorieuse A. Un portrait héroïque -champ lexical du devoir insiste sur la force morale de PDC-Hyperbole «passer par dessus toute la retenue...» insiste sur la difficulté de l’aveu-PDC se présente comme une héroïne tragique : «ma destinée...», notion liée à la tragédie (héros ne peut lutter contre son destin)B. Nemours vaincu par la Princesse -Disproportion dans la répartition de la parole : PDC écrase Nemours avec une sorte de monologue qui évacue son interlocuteur. On peut citer les verbes à valeur injonctive («je vous conjure de m’écouter», etc.) et l’omniprésence du «je».-La réplique de Nemours est balayée par PDC et il ne peut que faire étape de son impuissance (cf. Négation + adverbe «trop»).-Mention laudative (=méliorative) de M. de Clèves dans une scène qui devrait totalement l’éclipser. En faisant l’éloge de son mari, PDC relègue une fois de plus Nemours au second plan.III. Le triomphe de la vertu sur la passion A. Une vision pessimiste de l’amour -amour à la répét° de «malheur» dans tout le texte.-Chp lexical de la douleur «Passion» prend ici tout son sens étymologique (patior = souffrir). Superlatif : «le plus grand de tous les maux».-Questions rhétoriques dans le 2e paragraphe soulignent l’inconstance des hommes. Regard lucide qui ne croit pas à un «miracle» (voc. Relig.).-Tournures hypothétiques dans le dernier paragraphe soulignent le futur probable du couple : lassitude, tromperie de M. de Nemours.B. La victoire de la vertu -discours plein de raison qui sait reconnaître à M. de Nemours ses qualités tout en étant clairvoyante sur ses défauts («rien ne me peut empêcher de connaître que vous êtes né avec ...» négation partielle insiste sur la lucidité).-Parallélisme sous forme de sentence (= phrase au présent de vérité générale à visée morale) «Les passions peuvent me conduire ; mais elles ne sauraient m’aveugler». Importance accordée au «mais» qui marque la conscience de la faiblesse face aux passions mais la force de la raison pour les dominer.

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