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L’aveu de la princesse de Clèves

Commentaire de texte : L’aveu de la princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  2 491 Mots (10 Pages)  •  1 154 Vues

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L’aveu de la princesse de Clèves 

La princesse de Clèves ayant pris conscience du danger fondamental de son attraction pour le duc de Nemours veut quitter la cours et se réfugier dans son pavillon de campagne . Néanmoins face à l’incompréhension de son mari face à cette demande , elle finit par lui faire un aveu exceptionnel dans lequel elle se déresponsabilise. Cet aveu constitue une armatia = le premier faux pas qui enclenche tout le mécanisme tragique. En effet , elle fait preuve d’une sincérité absolue, elle ouvre intégralement son coeur à son époux marquant par là une verrue hors norme mais en même temps elle instille l poison de la jalousie sans que le prince puisse marquer sa colère ou son désespoir . Sa femme par cet aveu exprime une fidélité absolue tout en étant infidèle plaçant son mari dans une situation paradoxale . En quoi ce passage programme t il la suite, annonce la tragédie future et permet et interroge sur l’héroïsme de la princesse ? 

Ier mouvement = l’aveu de la princesse et la tension dramatique 

ligne 1 -2 la tension dramatique 

-« en se jetant à ses genoux » = traduit la forte émotion de la princesse qui. À ce moment là une attitude de supplication , de confession = elle marque à la fois la douleur et la difficulté de l’aveu = forme d’héroïsme = attitude touchante , extraordinaire = expression des sentiments , débordement des sentiments tout à fait inhabituel chez la princesse qui se maitrise traditionnellement = rupture avec la bienséance , attitude intime que Mme de la fayette décrit , une attitude qui reflète une émotion dévorante 

-l’utilisation du futur proche « je vais vous faire » = une annonce dramatique , un procédé d’emphase qui fait monter la tension = annonce d’un aveu extraordinaire , exceptionnel par l’utilisation de l’adverbe « jamais » = une marque d’héroïsme = la princesse a un comportement qui sort de l’ordinaire qui sort de la norme 

B) la déresponsabilisation 

-adverbe d’adversité « mais » = cet aveu extraordinaire , difficile voire impossible pour tout un chacun est possible pour la princesse grâce à ses qualités hors norme

-l’innocence de ma conduite et de mes intentions » = l’expression paradoxale = d’un côté elle annonce un aveu , donc une faute et juste après elle affirme clairement son innocence à la fois dans les actes et dans la pensée = un aveu d’une faute qui n’en ai pas une = une façon pour la princesse de se déresponsabiliser = elle apparait comme une victime innocente qui affronte une danger dont elle n’est pas responsable , un danger qu’elle combat par des qualités héroïque et un acte hors norme = certes apparait ici une forme d’héroisme mais également une forme de déresponsabilisation qui rappelle phedre = de la même façon avoue une passion coupable pour son beau fils H mais en même temps révèle qu’elle n’est pas responsable de cette passion qui est une malédiction des dieux = elle rejette la faute sur les dieux tout comme ici la princesse rejette la faute sur une puissance supérieure « la cour et les périls où se trouvent quelque fois les personnes de mon âge » = la cour apparait comme un lieu dangereux , un lieu de perdition, une puissance supérieur qui agit contre la princesse de Clève et qu’elle veut combattre = héroïsme = une façon de rejeter la faute 

C) un aveu indirect 

-un aveu « j’ai des raisons de m’éloigner de la cour et que je veux éviter les périls où se trouvent quelque fois les personnes de mon âge » = aveu indirect = une périphrase mystérieuse « j’ai des raisons » + une comparaison « les personnes de mon âge » = généraliser le propos = un aveu qui n’en pas véritablement un et qui là encore cherche à diminuer la responsabilité de la princesse = non seulement elle ne dit pas clairement ce qu’elle ressent ni pour qui et en outre elle rappelle que il s’agit d’un danger auquel les jeunes gens de son âge sont confrontés = elle ramène sa faute à une détermination du milieu dans lequel elle vit et une détermination de son âge 

II/ La justification de la princesse 

le rappel de ses qualités 

« Je n’ai jamais donné nulle marque de faiblesse » = double négation à laquelle se rajoute l’adverbe définit « jamais » = elle évoque une conduite exemplaire digne d’une héroïne mais rappelle en même temps qu’elle possède une faiblesse mais qu’elle se bat contre = personne peut lui reprocher son comportement = elle insiste sur un comportement parfait 

-elle insiste sur le danger qui existe = la cour = elle se dit elle même forte à condition = elle estime que la cour l’empêche de continuer son combat = donc cela sous entend qu’elle est dans une situation de faiblesse et qu’il n’y a que l’exil ou sa mère qui est décédée qui pourrait l’empêcher de fauter = elle met le prince au pied du mur , il n’a pas d’autre solution qu’accepter l’exil mais en réalité = elle est dans une fuite et non dans un combat véritable contre son sentiment = en voulant partir de la cour elle révèle certes sa volonté de rester exemplaire mais aussi son incapacité à combattre sa passion et cela entraine nécessairement la jalousie du prince = il ne peut pas lui reprocher quoique ce soit puisqu’elle veut elle même s’exiler et il ne peut pas le lui refuser en même temps il comprend qu’elle ne peut combattre pour lui uniquement = elle besoin de plus que son mari pour combattre soit l’exil soit sa mère = l’insuffisance du prince = implicitement la faute est rejetée sur son mari qui ne lui apporte pas suffisamment de force pour combattre sa passion.

B) la princesse justifie son départ pour le prince 

La circonstancielle de but « pour me conserver digne de vous » =pour lui rester fidèle elle doit le quitter = place le prince dans une situation paradoxale = la princesse insiste sur acte qui a pour objectif que la vertu et la préservation de la fidélité conjugale et l’honneur de son mari 

-l’hyperbole marque la supplication de la princesse et insiste sur le fait qu’elle s’excuse mais pour quelque chose qu’elle ne maîtrise pas qu’elle ne contrôle pas = l’antithèse entre l’action et les sentiments = elle justifie son départ en instant sur le seul moyen de combat = les actes même si elle ne peut rien contre ses sentiments = l’argument est imparable elle est innocente dans les actes donc le prince ne peut rien lui reprocher et est

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