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Autobiographie , le livre de ma mère

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Par   •  18 Mai 2020  •  Dissertation  •  901 Mots (4 Pages)  •  760 Vues

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Analyse d’une œuvre autobiographique

Le livre de ma mère d’Albert Cohen[pic 1]

DALCQ Marco

1NSFR – Département pédagogique de Bastogne

Professeur : Tiffany HUBINON

Date de remise : 24 avril 2020



L’enquête

« Le livre de ma mère » pourrait être une autobiographie car différents éléments présents dans le livre sont vérifiables.

Comme évoqué dans le livre, Albert Cohen a bien vécu son enfance à Marseille pour ensuite partir étudier à Genève où il est resté. L’auteur est également est issu d’une famille juive et sa mère était une réelle « fille de la Loi de Moïse »[1].

Albert Cohen a également travaillé en Suisse comme diplomate, il dit d’ailleurs dans son livre: « […] j’étais un adulte, déguisé en fonctionnaire international»[2].

Dans son livre, l’auteur évoque également qu’il était à Londres pendant la guerre. C’est élément est vrai. A la fin des années 30, Albert Cohen est parti vivre à Londres où il à crée un comité interallié des amis du sionisme. Il avait été contacté par le Général De Gaulle et par plusieurs organisations sionistes, notamment le Congrès juif mondial.

Comme écrit dans son livre, Albert Cohen a bien quitté l’île de Corfou quand il avait cinq ans.

  • Sources pour affirmer que cela est bien vrai ?

Toutefois, si dans son œuvre les éléments historiques sont vérifiables, Albert Cohen évoque beaucoup de souvenir qui quant à eux sont difficilement démontrable. C’est au lecteur de faire confiance aux souvenirs que l’auteur avaient de sa mère et de son enfance, ce qui pour moi remet en doute le coté totalement biographique du livre.

Souviens toi, dans les textes proposés en classe, il fallait juste se baser sur quelques éléments à vérifier. Je pense que tu es face à une autobiographie car on peut considérer les éléments de se vie comme vrais.


Le pacte autobiographique

Albert Cohen n'engage pas de pacte autobiographique explicite avec le lecteur au début du Livre de ma mère. Le texte commence par une sorte de vérité générale qui fait penser que l’auteur remet en cause la légitimité de l’autobiographie : « Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte. ».

Dans le premier paragraphe, le narrateur se dédouble et se regarde écrire. Il parle de lui à la troisième personne, comme s’il prenait de la distance avec ce qu’il était en train de faire bien que ce soit pour lui une source de consolation : « Oh le pauvre perdu qui, devant sa table se console avec des mots. »

L’auteur annonce qu’il va écrire au gré de ses envies là où son cœur le mènera. Il ne racontera rien de mal sur les autres car il ne veut rester dans sa solitude, sans avoir d’histoire avec les gens du dehors. Il démontre également dans son pacte qu’il ne sait pas combien de pages il écrira dans ce livre, il suivra les décisions de son cœur : « Je ne veux pas qu’on vienne troubler ma fausse paix et m’empêcher d’écrire quelques pages par dizaines ou centaines selon que ce cœur de moi qui est mon destin décidera. ».

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