Au pieds des Tours de Notre Dame

Francis Carco est un écrivain, poète et journaliste. Né en Nouvelle Calédonie (en 1886), Il y restera pendant ces vingt premières années pour enfin, mener sa vie dans la région parisienne. Ces nombreux ouvrages font donc référence à Paris. En effet, lors de la seconde guerre mondiale, L’auteur publie la “Nostalgie de Paris” qui a été écrit en 1942. Cet ouvrage contient, entre autres, “Au pied des tours de Notre-Dame”.

Cet extrait se présente comme une chanson, avec des rimes irrégulières, ainsi qu’une structure très libre. Cela se différencie des poèmes classiques où la structure est toujours simple et ordonnée. De même, le thème global de la ville est représenté. Ces caractéristiques vont donc correspondre à la modernité poétique.

Nous verrons ainsi comment l’auteur va associer, à travers un poème lyrique, le thème d’un amour douloureux avec ceux de la nostalgie et du temps qui passe.

Dans un premier temps, nous allons voir le thème de la nostalgie, ensuite nous verrons que le temps, mis en valeur, marque un rythme précis dans ce texte, enfin nous montrerons que ce poème reflète le thème d’un amour perdu.

III. Un amour nostalgique et douloureux

Après avoir vu le thème de la nostalgie, ainsi que le temps qui a pour utilité de stimuler la lecture, nous allons pouvoir associer ces deux éléments à l’amour. En effet, ces deux caractéristiques sont les preuves d’un amour douloureux.

A- Un amour nostalgique qui perdurent avec le temps

D’emblée, nous pouvons relever dès le début du poème, une allusion à un souvenir lié au muguet. “Allons fleurissez-vous, mesdames!”(v-5). Cette personnification est une preuve parfaite de la nostalgie de l’auteur, il va associer le muguet à une femme, avec une intonnation et la ponctuation assez directe qui va mettre en valeur l’idée d’un agacement.

De plus, Les vers suivants ”mais c’était toi que j’évoquais sur le Parvis de Notre-Dame” vont venir illustrer une nouvelle fois l’idée d’un souvenir, sans doute lors d’une rencontre amoureuse sur le parvis de L'église. “N’y reviendras-tu donc jamais?" Grâce à la négation utilisée par F. CARCO, nous pouvons comprendre qu’il y a eu une séparation , on en sait un peu plus sur ces différents souvenirs qui font allusion à un chagrin d’amour. Cette phrase exclamative nous fait réaliser que l’auteur parle seul ou qu’il pense aux multiples souvenirs. “Je me souviens du bel été, des bateaux-mouches sur le fleuve”. Ces deux propositions juxtaposées sont des compléments circonstanciels de lieu mais également de temps qui montrent des souvenirs dans un cadre spatio-temporel.

En addition, ces vers font apparemment penser qu'il évoque ces beau souvenirs vécu avec sa femme, à des longues balades qui longe la Seine. Malgré le temps qui passe, il pense toujours à cette dernière, et ces souvenirs témoignent encore de son amour qui reste malgré le temps qui passe. “Et de nos nuits de la Cité”. Dans ce vers, la Cité représente la ville de Paris, on pourrait interpréter ce vers comme des multiples soirées passées avec sa compagne. Ici, un souvenir en plus que le poète accumule. Il va renforcer l’idée de souvenirs

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