Argumentation indirecte
Dissertation : Argumentation indirecte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilyasvy • 15 Janvier 2019 • Dissertation • 682 Mots (3 Pages) • 576 Vues
L’argumentation indirecte a été souvent utilisée par les philosophes du 17-18eme siècle afin de faire passer un message à travers des comptes philosophiques, voir même des fables tel que ceux de Jean de La Fontaine. Cette forme d'argumentation permet d'éviter la lourdeur d'un récit ou même la censure.
Mais est-ce que l'argumentation indirecte est-elle plus efficace que l'argumentation directe ?
Dans la première partie, on verra l'efficacité de l'argumentation indirecte et dans la deuxième : ses limites face aux qualités de l'argumentation directe.
Pour pouvoir analyser l'efficacité de l'argumentation indirecte, il faudrait déjà définir cette notion. L'argumentation indirecte relève de la persuasion : C'est le processus par lequel une personne tente de convaincre quelqu'un de croire ou de faire quelque chose. La persuasion s'appuie sur une stratégie d'argumentation propre à faire adhérer à ses idées celui auquel elle s'adresse. Elle fait souvent appel aux sentiments
Dans le corpus proposé, le texte C de Victor Hugo intitulé « Le dernier jour d'un condamné » et celui de Jean de la Fontaine : « Le pouvoir des fables » , proposé comme citation, sont tous les deux des récits utilisant l'argumentation indirecte. Ces récits ont pour but de divertir les lecteurs puisqu'ils sont plus réceptifs à certaines idées. Par exemple, dans l’œuvre de Joel Pommerat « Cendrillon » : certains passages peuvent être pris à la rigolade comme quand la future belle-mère du personnage principale insulte les autres personnages d' « abruti ». Ces scènes humoristiques cachent la dureté de cette femme ainsi que son insensibilité.
Ce type d'argumentation permet notamment de parler de sujets assez difficile à aborder, tel que la peine de mort qu'on a pu étudier grâce au texte C de Victor Hugo sans trop brusquer le lecteur. D'ailleurs, Jean de la Fontaine est très connu pour ses fables au discours indirect. Grâce à l'utilisation des animaux dans ses fables, Jean de la Fontaine évite non seulement la censure mais aussi facilite le passage à la critique. L'un des avantages de cette argumentation est qu'il n'est pas théorique puisqu'il peut toucher un large public avec des registres tel que le registre humoristique, polémique voir ironique mais on verra que ce dernier n'est pas vraiment avantageux.
Ce style indirect pousse surtout les lecteurs à s'identifier aux personnages fictifs des contes grâce a leur imagination. Dans l’extrait proposé du texte C, on arrive à ressentir les émotions et le point de vue du personnage mais surtout à se mettre dans la peau du condamné. Cet effet est d'autant plus prononcer avec les détails qu'a ajouté Victor Hugo à ce chapitre.
Malgré que l'argumentation indirecte soit une façon efficace d'argumenter, elle a des limites. Comme nous l'avions dit précédemment, l'ironie peut être un problème dans une argumentation dîtes persuasive. Par exemple, le registre ironique peut être pris à contre sens, et donc être compris au premier degré par les lecteurs. D'ailleurs dans l’œuvre « Cendrillon » de Joel Pommeret, quelques passages peut être mal compris face à l'ironie noire que fait face le personnage principale : Sandra.
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