Argumentation Indirecte

L'argumentation indirecte permet de convaincre, persuader et délibérer inconsciemment le lecteur, la défense de la thèse se fait de manière biaisée, notamment à travers un récit comme pour l’apologue (la thèse est sous-entendue). L'auteur suggère plus qu'il n'affirme pour se protéger de la censure, et donc c'est au lecteur de trouver la relation logique entre le récit et l'enseignement à en tirer. L'auteur à donc recours au registre comique, satirique et polémique, tout comme Voltaire dans Candide. Nous allons voir si l'argumentation indirecte est un moyen efficace de critiquer la société ou non. Tout d'abord nous verrons le message «caché» affaibli par la fiction et ensuite la réception de l’œuvre sur le lecteur.

Premièrement, l'auteur détourne son texte de manière à se que ça soit le récit qui met en scène ses idées et non lui-même. La thèse défendue par l'auteur est donc implicite, ce qui fait que Voltaire ne la formule pas directement mais c'est au lecteur de la deviner en inversant les arguments défendus dans le récit. Pour que le lecteur décèle l'ironie, il faut tout d'abord qu'il trouve des indices qui ont pour but que le lecteur fasse appel a son intelligence.Voltaire, dans Candide, grâce à l'argumentation indirecte, dit des propos scandaleux comme au chapitre XIII où il dénonce les lois militaires anglaises qui trouvent bon qu'un amiral tue beaucoup d'ennemis sans qu'il sois condamné. Il raisonne illogiquement sans avoir de lien entre ses arguments comme lorsque Pangloss prétend «que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes» devant toutes les catastrophes qu'il rencontre. Voltaire utilise aussi l'exagération et/ou l'atténuation comme lorsqu'il évoque la prison dans le chapitre VI, il utilise l'expression «appartements d'une extrême fraîcheur». Il utilise souvent des figures d'opposition comme dans «rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonnée que les deux armées» et dans «boucherie héroïque» dans le chapitre III. L'auteur confronte l'existence concrète de ses personnages aux idées et principes généraux comme Candide, qui vit des expériences qui contredisent la pensée de Pangloss, le philosophe. Voltaire veut plaire et instruire. Les actions des personnages sont à analyser par le lecteur. La position de l'auteur sur la morale, la société, le bonheur ou autre, apparaît d'une manière imagée, ce qui lui empêche d'être censuré et cache sa présence énonciative. Il profite du plaisir de la lecture pour persuader le lecteur à être du même avis que lui sur sa pensée. Le récit peut avoir un ouvrage polémique parce qu'elle représente un engagement personnel de Voltaire sur l'histoire du récit comme sur la religion dans le chapitre VI, la guerre dans le chapitre III et la philosophie dans le chapitre XIX. Le fait que le lecteur soit prit généralement d'empathie avec le personnage, l'auteur à plus de chance de convaincre indirectement son lecteur, ce qui lui mène à des émotions et à une réflexion. Le récit semble fidèle, alors qu'au final elle est fausse, elle nous mène à un raisonnement sur la société comme la voit l'auteur.

Jusqu'à maintenant, l'argumentation indirecte

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