Analyse linéaire du Texte : Fanatisme, Voltaire

Le Dictionnaire philosophique est sans doute l'un des ouvrages philosophiques les plus importants que Voltaire ait écrits en 18ème siècle. Ce dictionnaire portatif est une arme du polémiste efficace par sa facilité de diffusion. Voltaire exprime violemment sa critique sociale, politique et religieuse sur le fanatisme.

Nous pouvons alors nous demander comment Voltaire détourne la fonction explicative de son dictionnaire, qui était censé définir le fanatisme pour écrire un texte argumentatif contre ce phénomène ?

Pour cela, nous verrons de la ligne 1 à 7 une définition qui dénonce le fanatisme.

Puis, de la ligne 8 à 17, l'impuissance de la religion et des lois contre le fanatisme.

Ainsi que, de la ligne 18 à 23, la peinture des frénétique fanatique.

Et enfin, de la ligne 24 à 32, les vrais remèdes contre le fanatisme.

***Lecture***

Le déterminant définie “la” et le présent vérité générale “est” semble nous donner une définition incontestable.

Mais en vérité, Voltaire dénonce le fanatisme. Il s’attaque au fanatique en évoquant "le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère."

Voltaire associe "fanatisme" et "superstition" en utilisant un parallélisme. Le fanatisme devient donc la superstition poussée à son paroxysme.

"Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties".

Ici les fanatiques sont désignés comme des hommes malades, incapables de réfléchir et de structurer.

L’importance de la métaphore avec le champ lexical de la maladie, nous montre que Voltaire le compare à la peste, une maladie qui ne se soigne pas.

Dans la ligne 4, Voltaire met en valeur l’esprit philosophique qui en est le remède avec la phrase restrictive, puis remet le champ lexical médical mais cette fois, pour décrire la diffusion du remède.

Et le passif final fait même disparaître le fanatisme au profit des ses seuls effets néfastes (“que L’aire soit purifié”) dont il convient de se débarrasser.

Au lieu de donner une définition qui doit être objective, Voltaire est subjectif en donnant son jugement du fanatisme.

Dans ce paragraphe, Voltaire cite en commençant par des lois puis la religion qu’elles ne sont pas suffisantes contre la peste mais juste après, il change d’ordre pour montrer pour prouver le désordre opéré. Puis il nous fait une démonstration logique : Avec les subordonnées relatives qui décrivent, les complétives explique et les circonstancielles qui permettent une comparaison.

Nous pouvons voir que Voltaire cite des exemples bibliques de fanatisme.

Avec l’énumération en gradation, Voltaire détourne des figures héroïques. Il raffine dans l’horreur dans la précision des supplices. Avec le présent d’habitude de la ligne 12, il montre qu’ils ont répété leurs erreurs et qui n’est plus incontestable. Voltaire montre ainsi des faits religieux comme des actes cruels et fanatiques.

L’antithèse “qui sont respectables dans l'Antiquité, sont abominables dans le temps présent”

montre

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