Analyse la Boétie
Dissertation : Analyse la Boétie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elisa Gancarek • 27 Juin 2019 • Dissertation • 1 908 Mots (8 Pages) • 471 Vues
TEXTE 1 : La Boétie
Situation : fin de l’introduction, de la présentation. On a un discours selon les règles de l’Antiquité élans rhétoriques. Ici, le peuple se laisse déposséder de sa vie et laisse donc la position de tyran se créer. La Boétie a dans cet extrait une prise de conscience. Son discours a pour but de faire réagir le destinataire
I) Une leçon sur l’aliénation
A. Un peuple déposséder de ses biens, de sa vie
Ligne 2 : Passivité des peuples qui se laisse faire « vous vous laissez... » peuple ne résiste pas, il se montre inerte comme étant dans la résignation.
Ligne 4/5 : champ lexical du vol avec « piller », « dépouiller », « voler », « emporter » impression de vol consenti suivi de COD matériel
COD matériel : « revenu », « champs », « maison », « meubles » ligne 4/5 gradation descendante, le vol se rapproche de plus en plus de l’intimité, du foyer. On va de l’extérieur vers l’intérieur, voler l’héritage qui a une valeur sentimentale. On le dépossède de son identité.
Ligne 6/5 : « que rien ne soit plus à vous » = quelque chose. Absence de dignité, de fierté. Valeurs retirées aux peuples. Utilisation du conditionnel valeurs remplacées par autre chose de positif
Ligne 7 : « il semblerait que désormais » adverbe de temps « désormais » marque le changement ne plus subir + conditionnel renforce l’idée d’abandon
Ligne 8 : négation restrictive « n’être que » rabaisse le peuple, il passe de possesseur, propriétaire à gardien. Il est dépossédé, ses biens appartiennent au tyran
Ligne 4 : « grand bonheur » souligne un ton ironique qui critique cet abandon
Ligne 9 : « biens, familles, viles vies » gradation ascendante qui montre que le peuple est de plus en plus dépossédé. Ils abandonnent jusqu’à leur propre vie qu’ils laissent aux mains du tyran. Leur passivité témoigne d’un peuple qui est spectateur de sa vie.
Ligne 12/14 : risquer sa vie la perdre, aller à la guerre idée de volontarisme. Le peuple est un pion car il se laisse faire par le tyran. Il ne se préoccupe pas de perdre sa propre vie.
Ligne 13 : « vous ne refusez point » litote avec une double négation montrant acceptation, la résignation.
Ligne 14 : « mort » mort de leur volonté + absence de réaction. La mort prend leur identité. Le peuple se montre passif face à elle avec « se présenter »
B. Un peuple au service du tyran
Ligne 27 à 33 : « semez », « remplissez », « meublez », « nourrissez » verbe d’action ou le sujet est à chaque fois le peuple + qui renvoient à la vie quotidienne. Les propositions principales sont liées à une proposition subordonnée du but à propos du tyran. Le sujet de la subordonnée est à la 3ème personne du singulier, c’est le tyran qui est bénéficiaire des actions du peuple. Le tyran pervertit les biens du peuple « luxure » ligne 30 vice = La vie est désacralisée dans les mains du tyran. La violence est exercée par et contre le peuple lui-même « vous tuez vos propre personne »
Ligne 34 : « se ravir », « se vautrer » verbe pronominaux, bénéficiaire et sujet sont confondus. Le tyran s’accapare le bien des autres.
Ligne 36 et 37 : « vous vous affaiblissez [...]le rendre + fort, + ferme » superlatif = peuple faible vs. Tyran fort. Le peuple acteur de la tyrannie du tyran, c’est lui qui lui donne toutes les ressources pour qu’il puisse exercer sa domination.
Ligne 30 à 37 : anaphore « vous... » valeur biblique châtiments. Le travail
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