Analyse de Pierre Corneille et du Cid

INTRODUCTION

En 1636, inspiré d’une version excellente sur une légende espagnole publiée par un auteur espagnol Guillén de Castro (1569-1631) en 1621, Pierre Corneille a décidé de régider Le Cid en 5 actes afin d’avoir le goût des Français.

Et en janvier 1637, la mise en scène du Cid a remporté un grand succès. Cependant, ce triomphe a rendu d’autres dramaturges jaloux. Ses rivaux l’a critiqué car il n’a pas respecté les règles du théâtre classique ou les règles des trois unités (de temps, de lieu et d’action) .

Sur ordre du cardinal de Richelieu, l’Académie Français a publié le critique du Cid de Pierre Corneille. Mais le succès du Cid est tellement durable que Richelieu a finalement décidé de demander à P. Corneille et Jean Mairet, qui est l’un des leaders d’adversaires de P. Corneille, de se réconcilier. Après cette réconciliation, P. Corneille gardaient le silence pendant environs trois ans.

Ce que nous devons insister ici, c’est que la pièce Le Cid joue un rôle essentiel dans la vie littéraire de P. Corneille. Nous souhaiterons, par conséquent, partir d’une présentation de Pierre Corneille et l’art de ses œuvres. Dans la deuxième partie, nous présenterons le scénario du Cid, basé sur lequel nous travaillerons spécialement sur l’analyse concrète du Cid afin de répondre à la question : Pourquoi Le Cid est-elle tragi-comédie?

CHAPITRE I

L’Introduction de Pierre Corneille

1.1La biographie de Pierre Corneille

Pierre Corneille, l’un des meilleurs dramaturges et poètes français du XVIIe siècle, est né le 6 juin 1606 à Rouen, France. Originaire d’une famille bourgeoise, P. Corneille avait étudié le droit, influencé par son père qui était avocat.

Après avoir diplômé en droit, il a travaillé comme avocat et il est devenu plus tard un fonctionnaire de Rouen. En accumulant beaucoup d’expériences sur le système judiciaire, P. Corneille a élargi le cercle de ses connaissances et s’est engagné dans la création littéraire, comme plusieurs littérateurs à cette époque.

P. Corneille s’intéressait beaucoup à la littérature. Tout au début, il a commencé sa carrière de littérature par de courts poèmes lyrique. En 1629, il a écrit une comédie Mélite qui a obtenu un grand succès. Il a donc décidé de s’orienter vers la littérature.

La carrière de littérature de P. Corneille est tellement splendide que beaucoup de monde considèrent P. Corneille comme le fondateur ou le pionner de tragédie classique française, voire les grands hommes de son temps étaient ses fervents admirateurs. En plus des tragédies, P. Corneile a écrit plus des comédies et des tragi-comédies que des tragiédies car il ne s’est pas consacré à la création de la tragédie historique jusqu’en 1640. En 1647, P. Corneille est reçu à l’Académie Française.

À cette époque, Pierre Corneille a devenu l’un des cinq auteurs chargés d’écrire pour le cardinal de Richelieu, et les autres sont respectivement François Le Métel de Boisrobert, Guillaume Colletet, Pierre de L’Estoile et Jean de Rotrou. En fait, la relations entre P. Corneille et le cardinal de Richelieu est plein de contradictions et complexe, comme les vers que P. Corneille a créé pour la mort de Richelieu : « Il m’a fait trop de bien pour en dire du mal; il m’a fait trop de mal pour en dire du bien ».[ Lou, Castelane, (Page consultée le 9 juin 2019). Pierre Corneille (1606-1684), [En ligne]. Adresse URL : http://www.alalettre.com/corneille.php]

De dépit de sa réputation, P. Corneille passait sa vieillesse dans le tristesse et la pauvreté. Il a subi la concurrence frontale de Jean Racine en 1670 parce qu’ils ont créé une pièce sur le même thème dans le même époque. Malheureusement, J. Racine a vaincu P. Corneille avec sa pièce Bérénice.

En réalité, la différence entre Jean Racine et Pierre Corneille attire beaucoup attention du public. D’après Charles Péguy, « les blessures que nous recevons, nous les trouvons dans Racine. Les êtres que nous sommes, nous les trouvons dans Corneille ».[ Charles, Péguy, poète et essayist, Victor-Marie, Comte Hugo, Gallimard, 1910] En conséquence, l’analyse des œuvres de P. Corneille et J. Racine démontre que « l’on est plus occupé aux pièces de Corneille; l’on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel ».[ Sébastien, Lapaque, Le Figaro, (Page consultée le 15 octobre 2007). Corneille-Racine, on refait le match, [En Ligne]. Adresse URL : http://www.lefigaro.fr/livres/2006/04/13/03005-20060413ARTWWW90302-freres_ennemis_pour_l_eternite_.php

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En 1684, Pierre Corneille est mort à l’âge de 78 ans dans sa maison dans la rue d’Argenteuil à Paris, enterré dans l’église Saint-Roch.

1.2Les œuvres d’art de Pierre Corneille

Pierre Corneille s’est consacré au théâtre et a écrit au total 33 pièces, parmi lesquelles nous pouvons trouver des comédies, comme Mélite, La Place royale, L’Amoureux extravagant, L’Illusion comique etc, des tragi-comédies telles que Clitandre et Le Cid, et des tragédies par exemple Médée.

Le Cid, Cinna, Horace et Polyeucte sont connues sous le nom de « tétralogie classique » de P. Corneille et elles constituent également ses meilleures œuvres théâtrales. Ces quatre pièces reflètent plainement le style de P. Corneille. Cependant, la renommée de sa « tétralogie classique » a tendance à cacher l’éclat de ses autres œuvres, en particulier des comédies. Selon Kléber Haedens, un journaliste français, « Corneille nous laisse des chefs d’œuvre dont la vie nous surprend toujours lorsque nous approchons soudain de leur lumière. À côté du Cid, à côté de Polyeucte, il ne faut pas oublier l’Illusion Comique et le Menteur… Ce grand, noble et tendre poète reste le plus vigoureux de nos écrivains de théâtre ».[ Kléber, Haedens, Une Histoire de la Littérature française, Grasset, 1970]

1.3L’art de Pierre Corneille

L’art de Pierre Corneille est diversifiable et varié. D’une part, P. Corneille a créé de nombreuses inventions théâtrales baroques comme L’Illusion comique. Et il a poursuivi le dévéloppement de la tragédie française du XVIIe siècle. D’autre part, en utilisant des règles classiques, P. Corneille a créé les figures vivantes de son empreinte.

Les œuvres de Pierre Corneille donnent une puissance d’un Alexandrin. En général, le vers d’Alexandrin

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