A la poursuite de l'Homme aux semelles de vent !

Bilan

1- Le temps consacré à l’étude collective de chaque texte d’explication linéaire n’excédera pas deux heures : il faut donc mettre à profit ce temps collectif pour aller vers le plus difficile, c’est à dire, l’interprétation du texte.

→Après avoir élaboré collectivement l’interprétation  ou les interprétations à donner au texte, chacun pourra construire son explication à partir d’un projet de lecture personnalisé.

→Cette alternance « étude collaborative » et « explication personnelle » permet de maîtriser peu à peu l’exercice de l’explication, qu’elle soit linéaire ou sous forme de commentaire composé

→Rappel : le commentaire composé en quatre heures de l’EAF implique que le candidat sache élaborer tout seul un projet de lecture et un plan pertinent : il est donc normal de s’entraîner dans ce sens toute l’année.

→A partir du 28 septembre, il sera possible de se porter volontaire pour présenter un explication linéaire, partielle ou complète devant la classe. (Mais on peut aussi s’enregistrer…)

2- A apprendre par coeur :

Présentation de l’explication linéaire : introduction / lecture / annonce du projet de lecture et du plan (mouvements) / explication organisée qui suit le déroulement du texte (argument + relevé et effet du procédé) + conclusion + question de grammaire

3- L’explication linéaire n’est en aucun cas un répertoire ligne après ligne des figures de style du texte. Il ne s’agit pas non plus de prendre des groupes de mots pour expliquer ce qu’ils signifient. Il ne faut pas non plus se limiter à faire un résumé du texte ou donner son avis…

4- Aller vers une interprétation du texte est fondamental et permet ensuite de bâtir un plan et une analyse pertinente : il faut donc participer à la séance d’oral qui permet de comprendre l’implicite du texte.

5- Rédiger une introduction en entonnoir : à partir de ce qu’on sait de l’auteur ou du courant litt. ou du genre ou du thème, se diriger vers ce qui va nous permettre d’annoncer le projet de l’auteur de façon cohérente. S’il s’agit de l’introduction d’un texte appartenant à l’une des œuvres intégrales, il faut montrer dans l’introduction qu’on sait ce qui précède ce texte et éventuellement, savoir relier ce texte à d’autres passages de la même œuvre.

6- La conclusion débouche sur un élément nouveau (ouverture) et ne se limite pas à récapituler et surtout pas à « pour répondre à la question » ou à répéter ce qui  a déjà été dit.

7- Annoncer clairement : « En conclusion »

8- L’ouverture n’est pas juste la mention d’un titre ou d’un auteur : elle établit clairement un lien développé entre le texte et d’autres textes. Elle n’est pas une leçon de morale.

Projets de lecture possibles élaborés à l’issue de la séance 1 :

- A quel voyage onirique ce poème nous invite-t-il ?

- Quel art poétique révolutionnaire est proposé par Rimbaud dans ce poème ?

- Quelle quête de l’inspiration est poursuivie par Rimbaud dans ce poème ?

L’étape suivante va consister à développer un plan qui suivra l’ordre du texte et justifiera les arguments par l’étude des procédés.