Voyage au bout de la nuit, Céline
Commentaire de texte : Voyage au bout de la nuit, Céline. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lanadi • 20 Avril 2017 • Commentaire de texte • 709 Mots (3 Pages) • 1 134 Vues
Proposition de correction pour le plan de commentaire littéraire à propos de l’extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
Quoi ? Comment ? Pourquoi ?
↓ ↓ ↓
une scène de commerce sous la forme Dénoncer les ravages
au temps des colonies d’une satire du colonialisme
Problématique possible : En quoi ce texte est-il une satire du colonialisme ?
Plan proposé
Première partie : Une scène de négoce ordinaire
1) Au temps des colonies
-indices spatio-temporels : « là » (l1), « dans la cagna cuisante » (l6), « comptoir » (l21)
-les temps du récit + présent de narration cf « vient » (l2)
2) Le commerce
-les protagonistes :
périphrase « notre gratteur » pour désigner le patron du comptoir,
une famille de Noirs cf champ lexical de la famille ex : « les autres nègres de la famille », « la femme », « une famille de récolteurs », « le père en tête », « la famille sauvage » »un des tout petits Noirs enfants »
les commis cf « un des commis indigènes » (l4), « les commis recruteurs » (l11)
-l’objet du commerce : le caoutchouc cf « le gros panier rempli de caoutchouc brut »
-champ lexical du commerce cf « pesée », « le contenu de sa balance », « le truc de la balance », « pesée faite », « comptoir » (à prendre au sens de « comptoir colonial » ici), « son compte », « quelques pièces en argent », « « le grand morceau vert d’étamine »
Deuxième partie : Une satire sociale
- Un spectacle pathétique
-portrait d’une famille noire
-tonalité pathétique
- La comédie du langage
-un public : les clients du bar cf « tous les petits amis blancs », « nous », « on », « me » (55)
-un « comédien » : le commis indigène, sorte de singe savant
-un dialogue unilatéral basé sur des désignations racistes, une syntaxe simpliste et déconstruite condescendante
-des spectateurs éberlués : la famille indigène qui cherche à comprendre en vain
Troisième partie : Une critique du colonialisme
- N’est pas civilisé qui croyait l’être
-l’agressivité, la roublardise voire le vol commis par le patron du comptoir, les rires gras des consommateurs contrastent avec la délicatesse, l’humilité et la déférence de la famille indigène
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