Victor Hugo, les Misérables
Dissertation : Victor Hugo, les Misérables. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Møhannad Löthbroķ • 8 Octobre 2017 • Dissertation • 570 Mots (3 Pages) • 672 Vues
Écrivain du XIXe siècle, Victor Hugo est le plus célèbre des auteurs romantiques. Né en 1802, il connait donc plusieurs révolutions et changements de système politique qui le rend très engagé politiquement et socialement. Dans son écriture comme dans la vie, il défend tous les pauvres et démunis. Aussi, il est le premier à faire des gens pauvres en héros. Ses romans sont uniques grâce à son système où un personnage était à la base grotesque et devient sublime. Ce procédé se trouve dans Les Misérables, écrit en 1862. Dans ce roman, le héros principal connaît une ascension. Le Jean Valjean du premier extrait et celui du deuxième illustrent bien cette idée.
Tout d’abord, l’âme de Jean Valjean s’est éclairée. En effet, l’extrait 1 présente toutes les caractéristiques d’un personnage doté d’une âme sombre. « Jean Valjean était entré au bagne sanglotant et frémissant ; il en sortit impassible. Il y était entré désespéré ; il en sortit sombre » (p. 19) illustre bien la froideur qui se trouve à l’intérieur de Jean Valjean. Moralement, il est tombé plus bas que lorsqu’il n’était qu’un pauvre émondeur. Tout ce qu’il a vécu au bagne pendant 19 ans lui a apporté énormément de rancœur envers la société : « Il n’avait d’autre arme que sa haine. Il résolut de l’aiguiser au bagne et de l’emporter en s’en allant ». Cette haine envers la société s’illustre aussi par la métaphore « il arriva peu à peu à cette conviction que la vie était une guerre ; et que dans cette guerre il était le vaincu.» (p.21). Cette métaphore permet de constater que Jean Valjean voit la vie en société comme un champ de bataille où il n’est qu’une victime. Ensuite, dans l’extrait 2, Jean Valjean devient un personnage avec une âme sublime. Maintenant nommé père Madelaine, il répand la bonté dans la société au lieu de l’haïr. « L’auteur de ce procédé était devenu riche, ce qui est bien, et avait tout fait riche autour de lui, ce qui est mieux » (p. 44) met en valeur l’idée que le personnage profite de ses opportunités pour rendre la société meilleure, à la place d’utiliser son argent pour lui nuire comme il en avait l’intension autrefois. « Il semblait qu’il songeait beaucoup aux autres et peu à lui» (p.45) illustre que l’auteur met en évidence la bonté d’âme de père Madelaine. Bref, ces deux extraits montrent l’éclaircissement de l’âme de Jean Valjean qui, au début était rempli de rancune pour la société et qui, plus tard, la rend aussi sublime que lui.
De plus, le regard des autres envers le protagoniste a changé. Effectivement, dans l’extrait 1, Jean Valjean est rejetté par les autres. Lorsqu’il cogne à la porte de l’évêque et qu’il lui explique la situation, une gradation s’illustre dans son malheur. « J’ai été à une auberge […]. On m’a dit : - Va-t’en! Chez l’un, chez l’autre. Personne n’a voulu de moi.» (p.15). D’abord, ce sont des humains qui ne veulent pas de lui, malgré qu’il a de l’argent pour payer. Ensuite, c’est un chien qui rejette Jean Valjean : « J’ai été dans la niche d’un chien, ce chien m’a mordu et m’a chassé, comme s’il avait été un homme» (p.15). Mais, comme si ce n’était pas assez, même le ciel ne lui fait pas la faveur de ne pas pleuvoir : « Il n’y avait pas d’étoiles. J’ai pensé qu’il pleuvrait,
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