Victor Hugo, Les misérables
Cours : Victor Hugo, Les misérables. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valentine Colomb • 28 Novembre 2017 • Cours • 902 Mots (4 Pages) • 1 747 Vues
Séance 6 : Victor Hugo, Les Misérables ( 1862 )
Questions 1 à 5 :
1) En relisant les lignes 1 à 12, Victor Hugo nous propose une analyse sur la prostitution de façon globale. C'est à dire qu'il parle de celle-ci en disant « La misère offre, la société accepte » (l.5) mais aussi en affirmant que la prostitution est une forme d'esclavage. En effet, dans le troisième paragraphe il nous dit que l'esclavage n'a pas disparu de la civilisation Européenne alors que nous pensions tous que c'était le cas. Il nous démontre cette affirmation aux lignes 10 et 11 : « il ne pèse plus que sur la femme, et il s'appelle prostitution ».
De plus, il met en cause la société ; « C'est la société achetant une esclave » (l.1). Mais aussi comme nous avons pu le voir précédemment « La misère offre, la société accepte » (l.5). Dans ses phrases, Victor Hugo dénonce le fait que la société « accepte » cette forme d'injustice. C'est à dire que celle-ci est consciente qu'il se passe quelque chose de grave mais n'agit pas comme si, pour la société tout était normal.
2) Ici, l'histoire de Fantine prend une dimension exemplaire car à travers cette ouvrière, il dénonce ce qu'est la prostitution. Il nous montre que ce n'est pas une chose à ignorer ou a éviter et qu'il faut tout faire pour la limiter. L'écrivain nous dit « elle passe, elle vous subit et elle vous ignore » (l.15), « il ne reste plus rien à Fantine de ce qu'elle a été autrefois ». Dans ce cas, il nous indique clairement qu'il faut réagir à cette situation, il dénonce le fait que la prostitution change littéralement une personne, que ça lui enlève tout ses biens et toute sa joie.
3) Victor Hugo utilise de nombreux moyens pour impliquer le lecteur dans sa dénonciations. Tout d'abord il parle de la société. Le lecteur se sent tout de suite concerné par ce domaine car lui même en fait parti et il y contribue chaque jours. Ensuite, il ramène souvent son sujet à la religion « La saint loi de Jésus-Christ » (l.7) ; « Dieu » (l.28), sachant qu'au 19°siècle, la majorité des lecteurs étaient croyants, ce qui impliquait encore plus le lecteur. Lorsque quelqu'un parlait de Dieu il avait pour la plus part du temps raison, c'est pourquoi en employant un lexique religieux,Victor Hugo touchait de nombreuses personnes.
4) Dans les lignes 13 à 28, pour toucher et émouvoir le lecteur, l'écrivain emploie certains moyens :
- l'emploie d'adjectifs et de noms peux flatteurs à son égard comme « faiblesse » (l.11), « la figure déshonorée et sévère » (l.16).
- l'emploie d'une anaphore ici à la ligne 18, « tout souffert, tout perdu, tout pleuré ». Il insiste sur le fait que Fantine ne soit pas bien. Ce qui semblerait être un moyen d'attendrir le lecteur.
- l'emploie d'un comparaison à la ligne 19 – 20, « Elle est résignée de cette résignation qui ressemble à l'indifférence comme la mort ressemble au sommeil ».
5) L’église et la foie Chrétienne occupent une place importante dans cet extrait. Il y est dit que « La sainte loi de Jésus-Christ gouverne notre civilisation » (l.7). Ce qui peut nous permettre de faire un rapprochement avec le cas de Fantine et la société. C'est à dire que Dieu gouverne la civilisation c'est comme si la société gouvernait la prostitution.
Synthèse :
Victor Hugo prend la défense des femmes réduites à la prostitution en écrivant dans un roman « Les Misérables » l'histoire d'une jeune femme, nommée Fantine, soumise à la prostitution. Ceci est une énorme part dans la défense des femmes par notre écrivain. En effet, au XIXe siècle le sujet de prostitution était peu répandu et respecté. Mais la société à joué un rôle dans ce domaine et c'est pourquoi cet extrait est encore d'actualité. De plus, notre écrivain parle de la prostitution en parlant d'esclavage. Il nous dit « C'est la société achetant une esclave » (l.1). Dans ce cas, il exprime le fait que la prostitution n'est pas un choix mais une obligation. L'esclavage n'est pas non plus un choix, mais quelque chose qu'on oblige. Pour Victor Hugo, la prostitution et l'esclavage de la femme.
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