Victor Hugo
Fiche : Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gianni34130 • 16 Novembre 2021 • Fiche • 765 Mots (4 Pages) • 345 Vues
Victor Hugo est un célèbre poète français du 20ème siècle. Il faisait parti du mouvement littéraire du romantisme français. Auteur des Misérables et de Angelo, tyran de Padoue, il est considéré comme l'un des écrivains les plus importants de la langue française. Avec sa femme Adèle Fourcher, il eut 5 enfants, « Léopold, Leopoldine, Charles, François-Victor et Adèle ». [pic 1]
Le 4 septembre 1843, sa fille Léopoldine Hugo décède à l’âge de 19ans noyée à Villequier en Normandie. Lors d’une croisière avec son époux Charles Vacquerie, le bateau se retourna dans le fleuve et les 2 amoureux tombèrent à l’eau. Mr Vacquerie tente de sauver Léopoldine qui est coincée sous le canot à cause de ses vêtements, mais en vin. Léopoldine finit par se noyée et lui, préfère se laisser mourir avec sa bien-aimé, malgré qu'il fût un excellent nageur.
Suite à cette tragédie, Victor Hugo à décider de raconter les folies qu’il vécurent dans sa maison en nous racontant les jours ou il a cru que ça fille était encore la. J’ai choisi de présenter le poème 4, du livre 4, du recueil « Les contemplations » nommé « Oh ! Je fus comme fou... » car ce texte nous montre que la maison peut-être une source de bonheur comme une source de malheur avec laquelle on est obligé de vivre à longueur de journée. Hugo pleure sa fille Léopoldine, et exprime sa douleur personnelle qui est si forte qu’il vient à délirer, à entrer dans un état de démence. Il espère en écrivant ce recueil trouver des réponses à ces questions. Même s’il paraît fou, il ne l’ai pas mais veux nous faire comprendre qu’il peut basculer dans la folie à tout instant.
Oh ! je fus comme fou dans le premier moment,
Hélas ! et je pleurai trois jours amèrement.
Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance,
Pères, mères, dont l'âme a souffert ma souffrance,
Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé ?
Je voulais me briser le front sur le pavé ;
Puis je me révoltais, et, par moments, terrible,
Je fixais mes regards sur cette chose horrible,
Et je n'y croyais pas, et je m'écriais : Non ! --
Est-ce que Dieu permet de ces malheurs sans nom
Qui font que dans le coeur le désespoir se lève ? --
Il me semblait que tout n'était qu'un affreux rêve,
Qu'elle ne pouvait pas m'avoir ainsi quitté,
Que je l'entendais rire en la chambre à côté,
Que c'était impossible enfin qu'elle fût morte,
Et que j'allais la voir entrer par cette porte !
Oh ! que de fois j'ai dit : Silence ! elle a parlé !
Tenez ! voici le bruit de sa main sur la clé !
Attendez! elle vient ! laissez-moi, que j'écoute !
Car elle est quelque part dans la maison sans doute !
...