Victor Hugo
Analyse sectorielle : Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ludivine Poty • 20 Mai 2021 • Analyse sectorielle • 377 Mots (2 Pages) • 369 Vues
1 – le thème du texte est la peine de mort
2 – Deux thèses s'affrontent :
- les partisans de la peine de mort (« «ceux qui jugent et qui condamnent », « les cinq cents parquets de France »)
- les adversaires de la peine de mort dont fait partie Victor Hugo (« Nous »)
3 -
Termes exprimant les liens logiques | Arguments (reformulés) des adversaires | Arguments (reformulés) de l'auteur | |
Première partie : Ligne 1 à ligne 6 | D'abord, ceux qui jugent et qui condamnent | La peine de mort nécessaire | La prison perpétuelle suffirait |
Deuxième partie : ligne 7 à ligne 12 | Mais, reprend-on, la société | Punir pour se venger | Se venger est de l'individu, punir est de Dieu |
Troisième partie : ligne 13 à ligne 23 | Reste la troisième et la dernière raison, la théorie de l'exemple | Il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels ceux qui seraient tentés de les imiter ! | Loin d'édifier le peuple, il le démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, partant toute vertu |
4 – Expression écrite
Victor Hugo rend son argumentation vivante en lui donnant la forme d'une discussion : il interpelle ses adversaires en utilisant "vous", puis en employant "on" pour les désigner ("reprend-on"), tout en continuant d'utiliser la deuxième personne à l'impératif ; mais au delà des "criminalistes", ses lecteurs sont séduits par la peine de mort. Il leur répond, en son nom propre, en utilisant du "nous". On constate que Victor Hugo présente d’abord les arguments des partisans de la peine de mort, puis il les réfute un par un à la manière d’un avocat. Il s’agit donc d’un plaidoyer contre la peine de mort.
Aussi, dans le texte, on constate que les gens sont habitués à être insensibles au spectacle de la mort lorsque la peine de mort est exécutée sur une place publique. La plupart des gens pensent que c'est normal. Ce comportement ne les rend plus moraux. Ils estiment que la peine de mort doit être utilisée pour empêcher des individus de devenir des criminels. Prenons comme exemple dans le texte nous constatons que, lors d’un carnaval , les personnes arrivent à faire la fête à côté d’un condamné qui va se faire guillotiner : « après l’exécution d’un incendiaire nommé Louis Camus, une troupe de masques est venue danser autour de l’échafaud encore fumant.»(ligne 24)
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