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Une vie, Maupassant

Commentaire de texte : Une vie, Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 503 Mots (7 Pages)  •  1 859 Vues

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En 1883 Maupassant ce lance dans la publication de son premier roman intitulé « Une Vie », fessant parti des mouvements naturalisme et réalisme. Cette oeuvre est basé sur la fin de la domination de la noblesse et de l’aristocratie, cette classe sociale qui se dégrade de plus en plus et perd de son importance. L’utilisation des paragraphes fait partie de la mise en forme de son roman qui fût écrit à l’imparfait et parfois au passé simple. L’extrait que nous allons étudier qui se trouve dans le chapitre 6, s’agit d’un texte narratif ainsi que descriptif dont les thèmes principaux abordés sont les mariages malheureux, l’amour, la nature, la désillusion, la solitude. Maupassant utilise plusieurs registres dans cet extrait tels que le registre tragique ayant pour but d’émouvoir le lecteur dû aux situation sans issus dans lesquels peuvent se retrouver certains personnages, le registre lyrique très présent montre les états d’âmes et les émotions ressenti comme le regret, la nostalgie, pour amener le lecteur à éprouver de la pitié. Le registre élégiaque tiré du lyrisme exprime la mélancolie dû aux malheurs en amour puis pour finir le registre pathétique permettant de sensibiliser le lecteur, le rendre triste grâce à des interrogations et des ellipses narratives. Après avoir analyser ce passage du roman, nous l’étudierons sous deux angles différentes, premièrement nous verrons la place que la mélancolie occupe, la vie dans laquelle Jeanne est piégée contre son gré ainsi que ses souffrances, deuxièmement la liberté qui lui manque, ses rêves abandonnés puis le lien qu’elle entretient avec la nature. Cela nous permettra de répondre à une question « Que démontre ce texte sur la vie d’une femme mariée au 19ème siècles ? »

Pour commencer, au 19ème siècles les femmes étaient souvent mariées très jeunes et n’avaient pas toujours le droit de donner leur avis par rapport au mariage qu’elles allaient faire ni même décider si elles voulaient le faire avec tel ou tel homme, c'est pourquoi à cette époque beaucoup de mariages étaient des mariages arrangés entre les parents des futurs époux.

Dans cet extrait Jeanne représente le parfaite exemple d’une femme qui fût mariée sans vraiment savoir si c’était ce qu’elle souhaitait et qui finalement sombra dans la mélancolie. Durant toute sa vie elle n’avait rêvé que d’amour « ses espérances emplissait » (v.4) ayant passé une grande partie de sa vie dans un couvent elle ne voulait qu’une chose trouver l’amour, elle y pensait sans arrêt « préoccupée de l’avenir, affairée de songeries » (v. 3). Au premier coup d’oeil, elle croyait avoir trouvé l’amour « son attente d’amour se trouvait tout de suite accomplie » (v.7), cependant à peine avait-elle mit le pied dans le monde réel, elle découvrit à quel point les choses étaient différentes de ce qu’elle avait imaginé. « espère, rencontré, aimé, épousé » (v.9) une énumération qui montre bien la manière dont les hommes pensaient et ce qu’ils fessaient à cette époque puis ce qui arrivait aux femmes qui rencontrées ses hommes comme la fait Jeanne. Leur vie n’était guère joyeuse par la suite, « l’emportait dans ses bras sans la laisser réfléchir à rien » (v.11), un euphémisme pour montrer que les hommes traitaient leur nouvelle épouse comme un vulgaire objet avec lequel on peut faire tout ce que l’on veut, les femmes étaient réduites à cela et pire parfois. Quand Jeanne se maria, elle sacrifia sa vie pour devenir l’épouse de quelqu’un mais ne le réalisa qu’après « la douce réalité des premiers jours allait devenir la réalité quotidienne » (v.12-13) elle était piégée dans une vie qu’elle ne voulait pas avoir mais il était trop tard, c’est pourquoi on parle de mariages malheureux sans réelle amour ni joie entre les marié. C’est dans ce mode de vie que bien des femmes vivaient au 19àme siècles dont beaucoup n’ont jamais pu en sortir.

À partir de ce moment la souffrance et le désespoir s’empara complètement de Jeanne, elle sentait un vide en elle et ne pensait plus jamais pouvoir le combler du moins pas dans la vie dans laquelle on l’avait mise. Elle se sentait terriblement seule et ne savait plus quoi faire « plus rien à faire, aujourd’hui, ni demain ni jamais » (v.16) ainsi que « elle n’avait plus rien à faire, plus jamais rien à faire » (v.1-2) qui nous fait voir sa solitude, cela renvoie au registre lyrique qui nous montre son état d’âme lamentable. Se relâchement d’elle même lui fessait ressentir cela comme « à une certaine désillusion » (v.17) étant un des thèmes de cet extrait. Plus elle avançait ou du moins essayait plus elle se rendait compte

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