Un automne avec Baudelaire

Un automne avec Baudelaire

        Les Fleurs du Mal a été écrit par Charles Baudelaire en 1857.Ce poète de la deuxième partie du XIX siècle (1821-1886) est un précurseur du symbolisme. Ce recueil a été publié à deux reprises (1857et 1861) car deux mois après sa première édition six poèmes du recueil furent censurés et suite à cette censure Baudelaire réécrivit trente-deux nouveaux poèmes pour sa deuxième édition. Ce recueil est divisé en six parties : Spleen et idéal, tableaux parisiens, le vin, fleurs du mal, révolte, la mort. Dans cette chronique je vais faire part de mon expérience de lecteur . Dans une première partie je décrirai ce ue j’ai ressenti en lisant ce recueil et dans une deuxième partie je parlerai de mes vers et poèmes préférés.

        J’ai eu un plaisir certain à lire ce recueil mais j’ai également rencontré quelques difficultés .

                En effet, j’ai trouvé cette lecture très enrichissante car c’est un style littéraire que je lis très peu souvent. De plus, cette lecture est intéressante car la plupart des poèmes comprennent de longues descriptions (de lieux, de personnes, d’animaux ...) qui permettent de découvrir la manière d’observer du poète  très différente de la mienne. Il accumule les détails sensoriels qui permettent de ressentir précisément la scène que le poète contemple. J’ai également apprécié le fait de pouvoir lire les poèmes condamnés par le procès de 1857 car on découvre la manière de penser de l’époque : ce qui choquait ou ce qui plaisait. Par exemple, le poème « Les bijoux » est apparu comme provoquant alors qu’aucun mot grossier n’y est employé. Un poème a retenu mon attention « Franciscæ mæ laudes » car il est entièrement rédigé en latin (il y a quand même la traduction dans le recueil). 

                Bien que j’ai apprécié cette lecture,  je l’ai trouvée difficile car n’étant pas habituée à lire es poèmes,il était compliqué pour moi de passer d’un sujet à l’autre à chaque fois que je commençais la lecture d’un nouveau poème. De plus, Baudelaire emploie beaucoup de métaphores et d’allégories qui ne sont pas forcément compréhensibles à la première lecture et demandent donc une attention du lecteur plus soutenue. Je ne connaissais pas tout le vocabulaire employé ce qui m’obligeait à m’arrêter pour  en chercher la signification puis à reprendre la phrase du début pour bien comprendre ce que veut exprimer le poète.

        En lisant ce recueil certains vers et poèmes ont spécialement retenu mon attention.

                Voici mes cinq vers préférés :

« Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse »(poème « Réversibilité »)

J’ai choisi ce vers car il y a une antithèse qui donne une sonorité très poétique à ce vers .

« Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir »(poème « harmonie du soir »)

J’ai choisi ce vers car Baudelaire personnalise les sensations sensorielles :olfactives et tactiles

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