Types de rimes
Cours : Types de rimes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Noelia Esparza • 18 Mai 2019 • Cours • 1 093 Mots (5 Pages) • 1 302 Vues
1. Les rimes :
Qualité de la rime :
On peut établir une hiérarchie selon le nombre de phonèmes communs qui se trouvent en finale de la poésie régulière, mais elle est aussi souvent présente dans le vers libre.
Rime pauvre : un seul son commun (la voyelle).
Ex : Souverain / Main
Rime suffisante : deux son communs (1 consonne + 1 voyelle)
Ex : Rêve / achève.
Rime riche : trois ou plus sons communs (2 consonnes + 2 voyelles).
Ex : Hasard / bizarre.
Rime féminine : la terminaison des vers est un « e » muet (mouette, délire, heure).
Rime masculine : la terminaison des vers est un son correspondant à une consonne (ardeur, vision, mourir).
Disposition des rimes :
Rimes plates : AA BB CC
Rimes croisées : ABAB CDCD
Rimes embrassées : ABBA CDDC
Rimes redoublées : AAAB
La rime interne est une rime placée à la césure
2- Les sons
Dans le langage courant, la relation entre le son produit par un énoncé et le sens de celui-ci est le plus souvent arbitraire. Pourtant, dans certains cas, il existe une relation par imitation phonétique entre les sens d’un énoncé et la chose qu’il évoque.
- On parle d’onomatopée lorsque les sons d’un mot suggèrent le bruit produit par la chose qu’il dénomme.
Ex : « tic tac » de la pendule, le « vrombissement » du moteur.
- On appelle « assonance » la répétition d’un même son-voyelle ou de sons vocaliques voisins.
Ex : « Tout m’afflige et me nuit, et conspire à le nuire ». (Assonance en i).
- On appelle « allitération » la répétition d’un même son-consonne ou de sons consonantiques voisins.
Ex : « Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala ». (Allitération en f et en l).
La versification :
1/ La composition en strophe : Les principales strophes :
Un monostique : 1 seul vers
Un distique : strophe de 2 vers
Un tercet : strophe de 3 vers
Un quatrain : strophe de 4 vers
Un quintil : strophe de 5 vers
Un sizain : strophe de 6 vers
Un septain : strophe de 7 vers
Un huitain : strophe de 8 vers
Un dizain : strophe de 10 vers
Un douzain : strophe de 12 vers
Un rondeau : strophe de 13 vers
Un sonnet : strophe de 14 vers
2- Les différents mètres :
Le mètre est la mesure d’un vers. La poésie française utilise différents mètres qui, selon leur longueur, ne produisent pas le même effet.
- 1 syllabe : monosyllabe
- 3 syllabes : trisyllabe(s)
- 4 syllabes : quadrisyllabe(s)
- 5 syllabes : pentasyllabe(s)
- 6 syllabes : hexasyllabe(s) = Très peu, voire très rarement, utilisés.
- 7 syllabes : heptasyllabes(s)
- 8 syllabes : Octosyllabe(s)
- 10 syllabes : Décasyllabe(s) : Très employé.
- 11 vers : Endécasyllabe(s) : très rare.
- 12 syllabes : Alexandrin : le plus couramment usité.
Dans sa structure classique, l’alexandrin comporte deux accents principaux sur la 6ème et la 12ème syllabe, deux hémistiches (moitiés), séparés par une césure (// = coupe centrale) 🡪 On appelle césure (//) la coupe qui partage un alexandrin en deux hémistiches de six syllabes.
3- La mesure des vers :
Pour mesurer en vers, il faut opérer le compte des syllabes.
Ex : C’é/tait/ l’heu/re/ tran/quil/le où/ les/ li/ons/ vont/ boire. (Victor Hugo)
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Faut-il articuler une syllabe qui contient un « e » muet ?
- Non, si la syllabe est en fin de vers : « re » de « boire ».
- Non, si à l’intérieur du vers le « e » se trouve devant une voyelle : « le » de « tranquille » ou devant un « h » aspiré : « re » de « l’heure ».
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