Tristan et Yseult

Béroul, Tristan et Yseult

Introduction :

Je vais vous présenter un extrait du fameux roman Tristan et Yseut écrit par Béroul siècle. Béroul est un poète anglo-normand du 12 ème siècle, auteur d’une version archaïque de la légende Tristan et Yseut. Il est aussi poète et conteur.

Cette histoire s’est répandu lors du développement de l’amour courtois. Béroul nous donne alors sa version dans ce roman.

Cet extrait raconte l’histoire de Tristan, un chevalier, mais aussi le neveu du roi Marc qui va chercher Yseut, princesse d’Irlande, promise au roi.Par erreur, Tristan absorbe un philtre d’amour qui rendent la princesse et le chevalier fou amoureux. Ils ne peuvent plus résister à leur amour. Le roi va apprendre cette trahison ce qui oblige les deux amoureux à quitter la et à aller vivre dans une forêt.

Avertie par un forestier, le roi Marc va les surprendre.

Problématique :

Comment est exprimé cet amour à travers le comportement du roi Marc ? ( geste, action, parole ) ?

Mouvement :

L 9 à  14 : L’envie d’une vengeance.

L 15 à 18 :Une hésitation

L 19 à 25 : Changement d’avis

L 26 à 33 : Le pardon

Analyse : 

L 9 à  14 : L’envie d’une vengeance.

Ici le roi n’est pas représenter comme un pauvre mari trompé mais comme un magnifique héro :

        Sur le plan physique : beau corps

        Sur le plan intérieur : Il veut sauver son mariage

Il y a des signes de supériorité : l’épée  = pouvoir ;  le manteau au fines attaches d’or = sa richesse

On remarque aussi sa force grâce aux verbes utilisées : brandit, délace, tire, rejette

Il agit sans hésiter

Il y a des phrases simples, courtes et juxtaposées qui représentent cette force, cette rapidité dans ses gestes, et sans aucune hésitation.

Cela prouve sa détermination
Cependant cette détermination n’est pas absolu, puisqu’il se montre faible et pas sure de lui dès le début du texte.

Le texte nous montre dès le début que si il ne les tue, il ne sera pas ravivé mais cette vengeance représente aussi chez lui une certaine  fragilité. Et qu’il s’en voudra toute sa vie si il se venge mais sera triste.

- Il se convint , se le répète : redit en son coeur; entre seul   donc il est seul face à sa conscience.

L 15 à 18 :Une hésitation

- L’hésitation se montre plus forte

 Dieu ! Se dit-il, que vois je ici ? Faut il les tuer ?  → interrompt immédiatement sa vengeance.

Cette phrase montre le changement de situation ;

La première phrase exclamative Dieu ! , sans verbe, montre la fin de sa détermination.

On peut se demander qui c’est qui prononce cette phrase. Le narrateur ? Ou la conscience du roi dans un discours indirect libre.

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