Tristan et Iseut, Joseph Bédier

Introduction sur Tristan et Iseut

L'histoire de Tristan et Iseut a inspiré de nombreux auteurs, tant en France que dans d'autres pays européens, dès le début du Moyen Âge et jusqu'au XXIe siècle. Tristan et Iseut, écrit par Joseph Bédier entre 1900 et 1905, se fonde pour l'essentiel sur les versions de deux auteurs du XIIe siècle : Béroul et Thomas. Le chapitre 4 du roman constitue un point tournant du récit : en effet, c'est à cette étape que les deux héros boivent par mégarde le philtre qui va les unir d'une passion indéfectible ; c'est également dans ce chapitre qu'ils s'avouent leur amour et qu'ils s'unissent pour la première fois en en acceptant l'issue tragique. La présente analyse montrera comment l'extrait illustre de manière dramatique les caractéristiques essentielles de cette relation passionnée : les souffrances de la séparation et d'un amour qui vient perturber l'ordre féodal ; la reconnaissance, par l’aveu, du caractère inéluctable de ce sentiment ; et enfin le plaisir de l’abandon à l’amour malgré son caractère fatal. Introduction sur Tristan et Iseut

L'histoire de Tristan et Iseut a inspiré de nombreux auteurs, tant en France que dans d'autres pays européens, dès le début du Moyen Âge et jusqu'au XXIe siècle. Tristan et Iseut, écrit par Joseph Bédier entre 1900 et 1905, se fonde pour l'essentiel sur les versions de deux auteurs du XIIe siècle : Béroul et Thomas. Le chapitre 4 du roman constitue un point tournant du récit : en effet, c'est à cette étape que les deux héros boivent par mégarde le philtre qui va les unir d'une passion indéfectible ; c'est également dans ce chapitre qu'ils s'avouent leur amour et qu'ils s'unissent pour la première fois en en acceptant l'issue tragique. La présente analyse montrera comment l'extrait illustre de manière dramatique les caractéristiques essentielles de cette relation passionnée : les souffrances de la séparation et d'un amour qui vient perturber l'ordre féodal ; la reconnaissance, par l’aveu, du caractère inéluctable de ce sentiment ; et enfin le plaisir de l’abandon à l’amour malgré son caractère fatal.

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