Thomas More, L'Utopie, L'Art de la guerre
Commentaire de texte : Thomas More, L'Utopie, L'Art de la guerre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PastMnemosyne • 3 Avril 2017 • Commentaire de texte • 260 Mots (2 Pages) • 1 366 Vues
L’extrait s’ouvre sur une comparaison sur le fait de faire la guerre : c’est une « chose brutalement animale, et que, l’homme néanmoins commet plus fréquemment qu’aucune espèce de bête féroce ». Les hommes qui font la guerre sont alors déshumanisés, car faire la guerre signifie d’après cette phrase être une bête féroce. L’assonance en « é » augmente cette violence en plus de l’adverbe « brutalement ». C’est sauvage, c’est violent.
Pour les Utopiens c’est « honteux » de chercher la « gloire » en guerre. Ils s’y préparent, mais seulement pour se défendre ou défendre leurs amis. Tout le monde se prépare, c’est une obligation : ici, More pose l’égalité homme/femme. « Si tu veux la paix prépare la guerre – si vis pacem, para bellum ».
Les Utopiens ne font jamais la guerre sans de graves motifs. La guerre n’est pas prise à la légère, elle est discutée et on tente de l’éviter. Ils se battent pour le bien de l’humanité.
La notion d’amitié dans le texte est aussi présent : les Utopiens partent à la guerre gratuitement pour eux si ils l’ont consulté.
L’adjectif extrême désigne que la guerre est vraiment leurs dernier recours. S’ils font la paix ils ne cherchent que le nécessaire. Ils évitent le péril.
Comparaison en miroir de ce que l’homme est : il n’est pas un Utopien. Il ne dispose pas de ses qualités. More montre l’exemple qu’il veut donner à l’homme.
Le fait que More parle de la guerre même dans sa ville, qu’est l’Utopie, signifie qu’elle est malgré tout inévitable.
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