Texte- Jules Supervielle, « San Bernardino », Débarcadères (1922)
Commentaire de texte : Texte- Jules Supervielle, « San Bernardino », Débarcadères (1922). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ElioGh • 6 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 363 Mots (2 Pages) • 3 665 Vues
Issu d’une famille de banquiers d’origine basque, Jules Supervielle naquit à Montevideo en 1884. Très vite orphelin, ses parents furent emportés par le choléra, il fut élevé par des membres de sa famille d’abord en Uruguay, puis en France. Les principales œuvres de Jules sont ; Les poèmes de l’humour triste (poèmes/1919), Le Survivant (roman/1928), Bolivar (théâtre/1932) et enfin Débarcadères (1922) qui est le poème qu’on va analyser. Dans quelle mesure serait-il possible que … Dans ce qui suit on va d’abord décomposer le poème et ensuite étudier le souvenir d’un monde exotique.
D’abord c’est un poème qui se compose de 3 strophes ; 1 strophe de 9 vers, une strophe de 11 vers, et un distique final. Les vers de ce poème sont de différentes mesures donc il y a alternance des mètres, comme une majorité d’alexandrins qui sont les vers nobles de la poésie française (vers 3, 4, 5, 6, 11, 12, 13, 15, 18, 19, 21 et 22.) ; des octosyllabes (vers 7, 14, 16, 17
et 20.) ; et enfin des heptasyllabes qui sont des vers de 7 syllabes donc des vers impaires (vers 1, 2, 8, 9 et 10.). Comme on peut le constater les rimes de la première strophe ne sont pas très régulières. Dans la deuxième strophe, il y a quelques rimes suivies du type AABB « veux, heureux, audaces, espace, infini, choisis ». Entre la fin de la deuxième strophe et la troisième strophe les rimes sont du type croisées ABAB « escales, appareillé, égales, dépouillé ».
Ensuite, l’auteur évoque sa mémoire en décrivant un monde exotique. La présence des marques de première personne du singulier « j’, ma, mon, je, me… » il y a donc présence du lyrisme car le poète évoque ses sentiments et ses souvenirs. Il y a répétition de « ma mémoire » dans les deux premiers vers qui traduit l’importance des souvenirs qui sont coordonnée à « mon amour » et qui créent à la fois un lien entre l’amour et la mémoire. L’allitération en M montre la répétition des sons doux « enferme, ma mémoire, ma mémoire, mon amour, féminin »
Enfin, ce genre d’écriture peut être écrit par peut d’auteur car ici le poète entraîne son lecteur dans ses souvenirs.
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