Synthèse entre L'assommoir de Zola et Les misérables

Synthèse :

Emile Zola (1840-1902) est un écrivain, journaliste et homme public français considéré comme chef de file du naturalisme. En 1877, paraît pour la première fois « L’assomoire » un roman dans lequel se trouvent étudiées les interactions entre l’individu et son milieu. Ainsi « L’assomoir », qui peint le destin terrible de Gervaise et de Coupeau, un couple modèle de l’époque qui bascule dans la misère suite à un accident peut être comparer au roman de Victor Hugo intitulé « Les Misérable ». Paru en 1862, il est divisé en cinq tomes dont les titres respectifs sont Fantine, Cosette, Marius, L’Idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis, et Jean Valjean. Les Misérables est une satire réaliste de la condition des classes populaires dans la société française à l’époque de la Révolution. Que ce soit dans le roman de Victore ou celui de Zola, il est intéressant de se demander comment vont-ils procéder à cette dénonciation de la déshumanisation au sein de leurs sociétés ? Dans un premier temps nous traiterons des différentes liaisons concrètes entre les textes puis en second temps, nous verrons l’importance du point de vue du narrateur.

Pour commencer l’analyse des textes, il est important d’aborder une comparaisons de la description physique des personnages. Dans le texte en particulier de L’assomoire, Gervaise n’est pas réellement décrite physiquement puisque le narrateur appui directement sur une description morale puisque dans l’extrait elle est représenté dans l’empathie qu’elle a pour le Père bru, mais cette description d’avantage morale que physique se rapporte directement à la psychologie du personnage, on relève donc : « grande pitié de gervaise » « devenait mauvaise »… Différents de l’analyse brève de la description de Gervaise, on observe que Fantine est, elle , décrote physiquement et même péjorativement dès le départ « Fantine jeta son miroir par la fenêtre » symbolisant le fait qu’elle renonce a une forme de beauté, d’esthétique. Toujours dans la description physique et pour appuyer sur le style vestimentaire dégradé du personnage, on peut relever : « elle perdit la coquetterie » « elle sortait avec des bonnets sales » « les talons s’usait »…

Dans le texte des misérables, l’auteur explique les problèmes psychologiques du fait de son endettement , des problèmes appuyé par : « songe » « pleure toute les nuits » « les gens a qui elle devait des sous ne lui laissait aucun repos »…

Dans le texte le l’assomoire, le père bru, un vieux qui se loge en dessous d’un escalier décrit dans des termes péjoratifs « ce pauvre homme »… On remarque donc dans ces deux textes cette idée de dégradation de l’humanité, d’abord par la description physique et spatial mais aussi par la mise en emphase du côté dégradant des personnages. Par exemple, Bru est comparé à un chien, il est « abandonné », Fantine est dévalorisée est finit par devenir prostitué à la fin de l’extrait, réduite à la nécessité d’être exploité sexuellement pour vivre.

Par l’analyse de l’image spatiale, on remarque une certaine confusion entre le lieu et ce qu’il représente « on était là dans une crampe au gosier générale ». Le lieu permet de refléter la condition dans laquelle les gens vivent et la description symbolique « il sonnait creux comme des ventres vides » qui fait écho au fait que les gens ont faim. Pour le vocabulaire description, on remarque qu’il se réfère à des lieux très petits très restreints à l’idée d’emprisonnement : « elle avait quitté sa cellule... », on remarque un décor négligés. Que ce soit par la descriptions précis des personnages ou des lieux, on a cette idée de misère et de dénuement qui sont doublement représentés. Par exemple avec cette comparaison métaphorique « plus elle avance, plus elle se ratatine, plus elle est descendue par la vie » ou on a la représentation du lieu qui a une fonction symbolique, qui représente quelques chose tout comme la description des personnages également.

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