Synthèse de documents - Thème travail
Commentaire de texte : Synthèse de documents - Thème travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar edwwyool • 23 Avril 2020 • Commentaire de texte • 398 Mots (2 Pages) • 907 Vues
Le travail est souvent associé à l’incertitude, la contrainte ou encore la souffrance. En ces moments de confinement, où certains sont privés de travail, et d’autres contraints d’aller travailler dans des mesures exceptionnelles, on peut s’interroger si le travail est aliénation ou la libération de l’homme. Il est intéressant d’observer avant d’étudier l’association du travail à la pénibilité et la dégradation de l’Homme, l’aspect essentiel et valorisant du travail.
Phrase introductrice (reformulation de l’idée générale) : Voyons tout d’abord en quoi le travail est nécessaire et fortement valorisant. En effet, Jean de la Fontaine, dans Le laboureur et ses Enfants, fait référence au travail agricole et l’associe à un trésor et à une forme certaine de prospérité. Ici, le père laboureur représente la force morale de la famille, dont les enfants s’inspirent et sur laquelle ils prennent exemple. Cette figure paternelle est forcée de mentir à ses enfants pour susciter chez eux l’envie de travailler, et leur faire connaître les bienfaits du travail. Il est vrai que le travail permet de partager des valeurs morales et sociales selon/d’après Gérard Mermet dans Francoscopie et même d’intégrer des groupes de socialisation. D’ailleurs, les fils du laboureur sont tenus à travailler ensemble. En outre, dans le livre III de la Génèse, Adam doit être productif pour vivre et se nourrir, il doit travailler (+ Genèse : productivité)
II Cependant, malgré la nécessité de travailler, le travail peut aussi être interprété comme une difficulté, un effort à réaliser. Dans son essai, Le Droit à la paresse, P. Lafargue démontre/explique que le travail est source de dégénérescence, en s’appuyant sur la définition du mot travail, il dénonce la « passion furibonde » des classes ouvrières qualifiés de « fous du travail ». En outre, d’après G. Mermet, qui se fonde sur l'étymologie du mot travail signifiant torturer avec un trepalium, le travail est lié à une punition puisque selon Karl Marx « le travail est l’exploitation de l’homme par l’homme ». Ainsi, dans la Genèse III, Adam est condamné à travailler pour se nourrir en guise de punition à sa désobéissance. D’autant plus que, / par ailleurs, selon P. Lafargue, le travail serait réservé aux esclaves malgré son impact néfaste sur le corps et l’esprit. Il est vrai que le travail endommage le corps et l’esprit. C’est pour cela que dans Francoscopie, G. Mermet évoque le paradis comme l’illustration de l’absence de travail.
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