Sujet type bac, corpus sur le roman
Dissertation : Sujet type bac, corpus sur le roman. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dinsdel • 22 Avril 2017 • Dissertation • 2 396 Mots (10 Pages) • 1 921 Vues
Nina Perez 1ère L2 24/01/2017
Sujet type bac
- Corpus
Le corpus comprend trois textes du XIXème et XXème siècle : un extrait du roman du Rouge et le noir de Stendhal, ainsi que la scène du meurtre dans L’Etranger de Camus et enfin, un extrait de Pour un nouveau roman d’Alain Robbe-Grillet. De fait, nous pouvons nous demander comment les textes de Stendhal et Camus illustrent le texte de Robbe-Grillet.
D’une part, selon Alain Robbe-Grillet un personnage de roman doit correspondre à des caractéristiques particulières. En effet, il doit avoir « un nom de famille et un prénom », pour le texte A, nous savons qu’il s’appelle Julien alors que on ne connait pas le nom du personnage dans l’extrait du texte B. Mais dans le livre complet, nous savon que le nom de famille de Julien est Sorel et le nom du personnage du texte B est Meursault, nous ne connaîtrons pas son prénom. De plus, selon l’auteur du texte C, le personnage de roman doit avoir une profession, or, dans le texte A, on sait que Julien est le précepteur des enfants du maire, tandis qu’on ne connait pas la profession à partir de cet extrait. Ensuite, au niveau du « caractère » du personnage selon Robbe-Grillet, « son caractère dicte ses actions ». Alors, pour le texte de Stendhal, Julien Sorel est guidé par l’ambition, la réussite et la gloire. Il compare sa réussite à Napoléon, il s’identifie à son modèle, il rêve d’ascension sociale. De plus, il veut conquérir le monde, comme Napoléon. En revanche, dans le texte B, le personnage tente de comprendre son geste, il n’est guidé pas aucune émotion, il mène une existence banale. Meursault manque de volonté puisqu’il pense qu’il faut faire demi-tour mais ne le fait pas pour autant. Ensuite, l’auteur du texte C dit que « aucune des grandes œuvres contemporaines ne correspond sur ce point aux normes de la critique », le premier texte est de 1830, donc n’est pas un roman contemporain donc correspond aux critère de personnage de roman selon Robbe-Grillet tandis que le texte de Camus date de 1942, ce qui signifie que c’est un texte et donc ne correspond pas aux critère. Enfin, nous voyons en quoi les textes A et B illustrent les idées du textes C au niveau des caractéristiques du personnage de roman.
D’autre part, selon Robbe-Grillet, le caractère du personnage de roman permet « de le juger, de l’aimer, de le haïr ». En effet, dans le texte A, on peut juger Julien, car on s’est ce qu’il ressent, ce qu’il éprouve. Après, il difficile à dire si on aime ce personnage ou si on le déteste. En effet, Julien est un arriviste, il rêve de retrouver au sommet et il est prêt à tout pour réussir. De plus, il ne se cache derrière de faux-semblants, il est cruel et manipulateur. Enfin, nous pouvons voir en quoi le fait d’aimer ou de haïr un personnage est primordial pour apprécier la lecture d’un roman. En revanche, dans le texte B, c’est le contraire, Meursault a une vie peu intéressante, il tue un arabe sans savoir pourquoi. C’est un personnage qui refuse les codes sociaux, il refuse de faire comme tout le monde. De plus, Camus crée une distance entre le lecteur et le personnage, il ne faut pas essayer de faire une analyse psychologique de ce personnage, ce n’est pas une personne, on ne sait pas ce qu’il ressent. Par ailleurs, s’il ne dit pas ce qu’il ressent, c’est qu’il ne sait pas ce qu’il ressent, il ne connait pas lui-même. Enfin, nous voyons donc en quoi les textes de Stendhal et Camus illustrent les propos d’Alain Robbe-Grillet sur le fait que le lecteur puisse juger ou éprouver des émotions envers le personnage.
Pour conclure, nous pouvons voir que les propos de d’Alain Robbe-Grillet sur les critères du personnage de roman, ainsi que sur le fait que son caractère permet au lecteur de le juger, de l’aimer ou de le haïr dans les textes A et B.
- Dissertation
Un personnage de roman est une personne fictive qui joue un rôle plus ou moins important dans un récit. Dans le roman traditionnel, il s’agit d’un personnage fictive ou historique alors que dans le roman moderne et contemporain, le personnage est devenu une conscience qui construit le récit à partir de sa propre expérience du monde. Le « il » du roman traditionnel a laissé place au « je ». L’importance du personnage ne se déduit à son nombre d’apparition dans le texte mais à sa fonction, sa mission qui lui revient dans la construction du récit. Nous pouvons donc nous demander si nous avons besoin, comme l’écrit Alain Robbe-Grillet, de « juger », d’« aimer » ou de « haïr » le personnage pour apprécier la lecture d’un roman. Pour cela, nous verrons que les personnages sont primordiaux pour la lecture apprécier la lecture d’un roman, mais aussi que le plaisir n’est pas forcément dû au jugement ou au transfert du lecteur au personnage. Enfin, nous verrons que lecteur qu’on apprécie est aussi dû au style d’écriture et à son univers.
Certes, les personnages de roman sont primordiaux pour apprécier la lecture d’un roman.
Premièrement, le lecteur doit pouvoir aimer ou haïr un personnage de roman pour apprécier la lecture. En effet, dans le roman de Jane Austen, intitulé Orgueils et préjugés, publié en 1813 en est un exemple. Les deux personnages, Elizabeth Bennet et Fitzwilliam Darcy sont tous les deux remplis de préjugés. D’une part, on accorde un grand jugement au riche et orgueilleux M. Darcy. D’une plus, il est très hautain et il suscite rapidement de l’antipathie de la part du lecteur et celle de Elisabeth. Elle, elle est plus apprécier du lecteur puisqu’elle est joyeuse, intelligente et spirituelle. Ensuite, nous retrouvons cette idée d’aimer ou de haïr dans le roman de Stendhal, Le Rouge et le noir publié en 1830. Le héros du récit, Julien Sorel, est un beau jeune homme intelligent et qui par son caractère et ses valeurs morales, n’arrivera pourtant jamais à s’intégrer dans un groupe social. Il est difficile de dire si on aime ce personnage ou si on le déteste. En effet, Julien est un arriviste, il rêve de retrouver au sommet et il est prêt à tout pour réussir. De plus, il ne se cache derrière de faux-semblants, il est cruel et manipulateur. Enfin, nous pouvons voir en quoi le fait d’aimer ou de haïr un personnage est primordial pour apprécier la lecture d’un roman.
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