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Samuel Becket, fin de partie

Commentaire de texte : Samuel Becket, fin de partie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  1 058 Mots (5 Pages)  •  1 438 Vues

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Lecture Analytique numéro 2 : « fin de partie », Samuel Beckett

Intro :

Samuel Beckett est un dramaturge irlandais mais il écrivait en anglais et en français. Sa pièce la plus célèbre est « en attendant Godot ». Beckett et Eugène leunescot représentent le théâtre de l’absurde. Ce mouvement est née après la seconde guerre mondiale. Avec ce mouvement Beckett porte un regard plutôt pessimiste sur la condition humaine.

Si le théâtre de Beckett reste un théâtre sombre et hostère, il n’en demeure pas moins de l’humour car le théâtre de l’absurde mélange Comique et Tragique.

La pièce : « Fin de partie », est une pièce célèbre écrite et joué en 1957. Le texte ne comporte qu’un seule acte, il n’y a pas de découpage en scène. L’acte est centré sur 4 personnage : Hamm, Clov et les parents de Hamm. Excepté Clov, tous les personnages sont infirmes. Hamm est aveugle et en fauteuil roulant, ses parents vivent dans les poubelles.

L’extrait étudiés : Une partie de la scène d’exposition. Dans cette scène seuls Hamm et Clov sont présents.

Il s’agira de montrer …

I) Une scène d’exposition paradoxale

1) Le début et… déjà la fin ?

Début inattendue, dès la première réplique on remarque le champs lexical de la « fin » . De plus la première phrase est un polyptote « Fini », « finir ». Le fait que Hamm « baille » (l.8) nous conforte sur le thème de la fin, fin de journée.

En principe une pièce de théâtre se termine le soir conformément à la règle de l’unité de temps. Or à plusieurs reprises il est question de dormir ( l ;23 ; l.25)

La phrase « Un jour je te le montrerais » (l.34) n’est pas possible car au théâtre selon les codes l’action doit se passer le jour même.

C’est un début de pièce paradoxale car elle ne respecte pas les critères de la scène d’exposition mais elle est cohérente avec le titre.

2) Un cadre spatio-temporelle vague voir inexistant

La scène se passe dans un espace clos, une cuisine. C’est un espace plutôt universelle. On ne sait pas quelle heure est-il « Quelle heure est-il ? La même que d’habitude » .

Les répliques lignes 27 ;28 ;29 montre qu’on ne sait rien sur le moment de la journée.

3) Une intrigue inexistante

Dans cette scène il ne se passe rien, l’endormissement et le sommeil dominent, il n’y a pas d’action la scène est extrêmement lente . les didascalies envahissent le texte pour dire « bâillement » ; « un temps » . c’est didascalies servent à ralentir le rythme. De plus le dialogue est vide de sens, on apprend rien sur une possible intrigue. Certaines phrases sont déroutantes, voir inutile « je m’en vais dans ma cuisine » ou certaine phrase ne sont pas cohérente avec le texte « tu n’as jamais vu mes yeux ? »

Cette scène d’exposition est déroutante, paradoxale car cette scène d’exposition ne répond pas à ses fonctions principales.

II) Des personnages déroutants

1) Des personnages déshumanisées

Les prénoms des deux personnages présents sont déroutants. En effet Clov signifie clou en anglais et Hamm tiré du mot « hammer » signifie marteau. Ces prénoms accentuent la déshumanisation.

Dans cet extrait Hamm subit une réification, il ne fait qu’un avec son fauteuil

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