Rousseau, Les confessions, préambule
Commentaire de texte : Rousseau, Les confessions, préambule. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar axbar • 3 Juin 2017 • Commentaire de texte • 918 Mots (4 Pages) • 3 044 Vues
Les confessions I « Préface »
Intro :
En 1764, un pamphlet est écrit par Voltaire contre Rousseau. Il dénonce le fait que Rousseau ait écrit Emile ou de l’éducation alors que lui-même a abandonné ses enfants. Rousseau a donc besoin de se justifier et commence en 1765 à écrire ses confessions jusqu’en 1778. C’est un ouvrage en deux tomes le premier composé de 6 livres est paru en 1782 de manière posthume.
Le page d’ouverture de ces confessions montre ses deux objectifs : définir et justifier son projet. Il insiste sur le fait que le lecteur doit être bienveillant en le lisant. Ce préambule apparait aussi comme un défi qu’il se lance.
Comment R définit-il son projet ?
- La singularité de Rousseau
- L’originalité de l’individu
- Ouverture emphatique
- Rousseau est à la fois l’auteur et le personnage -> P1 rôle actif en tant que narrateur
- Il fait une véritable introspection son but est de parler de lui-seul : « moi »
- Rousseau revendique sa singularité
- Rousseau se définit comme différent -> comparaison L.4-5 -> redondance = proposition subordonnée concessive L.5-6
- Rousseau se revendique aussi comme unique -> proposition subordonnée concessive L.6 -> allégorie de la nature et référence au jugement dernier L.16-17
- L’originalité de l’entreprise
- Il revendique son ouvrage comme original
- Selon lui, personne n’a mené une telle entreprise avant lui <- St Augustin : les confessions et Montaigne les essais
- Projet unique négation forte L.1 et projet original pp subordonnée relative L.1-2
- Il témoigne d’une vie. Œuvre réservée à parler de soi -> « moi » haïssable
- Rousseau adopte une démarche objective -> L.3 volonté de détachement
- Rousseau se substitue à son livre ->L.8-9 opposition L. 7 1e Personne du singulier « M’»
Rousseau veut justifier son ouvrage et préciser le but de son livre. Il le fait de manière brève tout en insistant sur le fait qu’il s’agit de sa propre histoire. Il revendique sa sincérité, son authenticité, sa simplicité. Son ouvrage a donc une valeur morale.
- L’expression de la sincérité
- Une volonté d’authenticité
- Rousseau se dévoile tel qu’il est : « intus et in cute » : réellement
- Latin : argument d’autorité gage de son intégrité morale et intellectuelle.
- Il a un désir de transparence sur ses actes et ses pensées.
- Il insiste sur ce qu’il est -> vocabulaire de l’intériorité L.2-4-14-15 Champ lexical de la volonté de la sincérité L.10-13
- Il ne porte aucun masque L.2-14-15 métaphore « intus et in cute »
- Le titre de son ouvrage au sens large est repris dans cet extrait L.17
- Rousseau refuse le mensonge littéraire
- Habilité dans sa formulation -> hypothèse L.11 et montre qu’il est a la recherche de la vérité et oppose la vrai au faux L.13-14
- Les paradoxes de Rousseau
- Les difficultés de son projet :
- Les limites de sa mémoire (L.12-13) l’écriture pourrait altérer la réalité L.12
- Rousseau est une personne ambigüe
- Bien que se présentant comme tel, il n’avait rien d’unique (L.2-17)
- Il se veut lucide, honnête et sans défaut. Accent sur la qualité L.14-15 -> la gradation dévoile une démarche sans humilité.
Le pacte de sincérité n’empêche pas Rousseau d’avoir conscience des difficultés que vont engendrer l’écriture de ce livre. Il adopte alors des démarches paradoxales. Il compte ainsi inciter le lecteur à poursuivre sa lecture.
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