Résumé de l'oeuvre Vivre plus loin
Résumé : Résumé de l'oeuvre Vivre plus loin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elise_cey • 11 Mai 2020 • Résumé • 804 Mots (4 Pages) • 441 Vues
Une anthropologue est une personne de type rationnel qui fait constamment passer la raison avant l’aliénation afin d’observer scientifiquement l’homme ou l’animal dans son habitat naturel.
Mais ici, une anthropologue va se retrouver confrontée à des peurs qui vont se matérialiser sous forme de rêves.
Elle se réveille une fois de plus en sueur à la suite d’un mauvais rêve, et elle doit encore en parler avec ceux qui « partent rêver plus loin », ceux qui sont guidés par le mystique et le psychique, ceux qu’elle étudie depuis 9ans, et ceux qui se font appelés les Even. Depuis qu’elle vit au sein de cette tribu, tout a changé, tout a évolué et tout est devenu compliqué. Elle en a marre d’être surnommée « Matura » et d’être sans cesse associée à l’ours, cet animal terrifiant qui hante ses rêves, marre de se sentir troublée et d’être pour une fois la personne observée. Elle voudrait tout plaquer, partir loin et se perdre dans l’océan mais la réalité la rattrape une fois de plus. Alors, elle trouve refuge dans son carnet de note où ses pensées, ses observations, ses réflexions et ses rêves prennent enfin sens.
Mais l’écriture n’est pas le remède suffisant à la transformation qui semble s’opérer en elle. Elle devient témoin de la nouvelle apparence qu’elle a adoptée, de son vrai visage qui apparait. C’est un visage plus brut, plus naturel, plus marqué et sans doute plus sauvage. Ce visage qui surgit de nulle part, est là, prêt à jaillir à tout moment et prêt à remettre en question cette vie si tranquille jusqu’à présent. Elle a beau se dire que tout cela est faux, que ce qu’elle vit n’est que le fruit de son imagination la plus profonde, la réalité la rattrape sans cesse.
Voilà qu’un beau jour, le torrent fini par déborder, le barrage fini par céder et la barque fini par chavirer. C’est sans doute le rêve de trop, celui qui lui fait perdre les mots et qui finit par laisser totalement place à la folie. Dans ce rêve, elle est allongée sur un ours mais étrangement, elle se sent en sécurité et rassurée. Leur corps ne font plus qu’un et ils parlent de tout et de rien quand soudain, une angoisse grandie en elle lorsque d’autres ours font leur apparition. Malgré leur apparence frêle et inoffensive, elle raconte qu’elle se sent menacée. L’angoisse ne cesse de croître et le seul moyen de la stopper est de se réveiller. Lorsqu’elle raconte ce énième rêve aux Even, leur seule et unique réaction est de la mettre en garde et de lui offrir des griffes.
C’en est trop pour elle, tout ce mystique et ces fabulations qui vont à l’encontre de ses principes scientifiques. Elle prend alors la décision de partir au cœur de la montagne blanche pour se ressourcer mais c’est comme si elle avait le sentiment d’y être appelée par une force surnaturelle. Elle cherchait à fuir ses angoisses et pourtant elle se retrouve nez à nez avec elle. Au milieu de ces géants de glace, se dresse un autre géant bien plus vivant et poilu : un ours qui a l’air tout aussi égaré qu’elle. A peine 2 mètres les séparent, la peur s’installe dans les deux camps et un terrible jeu de miroir s’effectue entre les deux adversaires. L’ours fonce sur l’anthropologue, elle sent la mort approcher mais une voix lui crie de ne pas lâcher et de se battre ! Elle résiste de toutes ses forces malgré la douleur de ses os qui cèdent sous le poids de l’ours, malgré le sang qui l’aveugle et malgré la peur qui la fige ! Elle se débat, hurle, et saisit son piolet (sorte de pique à glace) et frappe l’ours avec une violence telle, qu’il s’enfuit. Elle reste seule dans la neige, paralysée, hallucinée et ahurie. L’angoisse est partie et l’anthropologue revit.
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