Répondre à une question de corpus

Objectif : Répondre à la question sur le corpus n°1 p.143

Ce corpus est composé de trois extraits de romans racontant un meurtre commis ou sur le point d’être

commis. Nous nous poserons la question suivante : Comment l’évocation du lieu souligne-t-elle la gravité du

geste ?

Nous remarquons tout d’abord qu’il y a dans ce corpus de nombreuses indications de lieux, plutôt

détaillées, qui vont créer un effet de réel. Par exemple Stendhal nous décrit « l’église neuve de Verrière » et ses

« fenêtres hautes » où Julien va tirer sur Madame de Rénal ; Dumas nous donne à voir << l’autre rive », l’humidité

du sol et le << talus » où Milady est exécutée ; et Malraux représente la chambre où Tchen se prépare à commettre

son meurtre avec « les barreaux de la fenêtre », le lit et les bruits de « klaxons ». Tous ces détails nous font croire

à la réalité de ces meurtres et donc permettent de les dramatiser.

Nous remarquons aussi que ces lieux sont symboliques, ce qui accentue encore la gravité des meurtres.

En effet, Julien tire sur Madame de Rénal dans une « église », c’est-à—dire dans un lieu sacré. Ainsi, il commet

un crime envers les êtres humains mais aussi envers Dieu. Les textes B et C se passent la nuit et donc dans des

lieux sombres. Cette noirceur des lieux représente le Mal et symbolise donc précisément la gravité des meurtres

qui vont y être commis.

Pour conclure, nous pouvons dire que les lieux décrits dans ce corpus accentuent bien la gravité des

meurtres commis, et cela grâce à leurs dimensions réaliste mais aussi symbolique.

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