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Questions sur Corpus

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Par   •  7 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 060 Mots (5 Pages)  •  555 Vues

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 Question sur Corpus

      Le Corpus que nous allons étudier porte sur quatre extraits de texte, ces passages sont tous des portraits de personnages. Deux textes sont issus du XIXe siècle : Eugénie Grandet, Honoré de Balzac écrit en 1834, cet extrait présente La grande Nanon, la servante d’un tonnelier riche et avare au physique désavantageux; L’Homme qui rit, Victor Hugo parut en 1869, ce passage décrit Gwynplaine, un enfant d’origine noble enlevé par des voleurs et transformé en monstre de foire. Les deux autres textes viennent du XXe siècle : Mangeclous, Albert Cohen écrit en 1938, ce texte nous présente Pinhas Solas, appelé Mangeclous qui a un physique particulier ; La Chambre des officiers, Marc Dugain parut en 1998, nous décrit deux soldats revenus tout droit de la guerre, ayant subit des défigurations. Nous allons maintenant comparer ces quatre portraits en deux parties, dans la première nous verrons les deux textes qui décrivent la laideur physique naturelle des personnages et ensuite nous traiterons les deux autres qui décrivent la laideur physique provoquée par l’homme dans le but de répondre à la problématique suivante : Qu’est-ce qui permet de rapprocher ces portrait de personnage ? 

      En premier lieu nous allons donc nous intéresser aux portraits décrivant la laideur physique naturelle des personnages. On s’intéresse donc ici, aux textes A et C qui présentent tous deux le même type de portrait. Dans ces deux textes on peut relever du vocabulaire appartenant au champ lexical de la laideur physique, dans le texte A, la grande Nanon est décrite péjorativement : « sa figure semblait repoussante » (l.1), « créature femelle taillé en Hercule » (l.6) ou encore « le teint de brique » et «  les bras nerveux » (l.9) On voit que ce portrait décrit la laideur naturelle du personnage parce qu’elle n’a jamais trouvé de travail a cause de son physique repoussant, « a l’âge de vingt-deux ans, la pauvre fille n’avait pu se placer chez personne, tant sa figure semblait repoussante » (l.1). Si l’on se tourne maintenant vers le texte C, on observe que le portrait, tout comme celui de la grande Nanon, est dépréciatif, il vise à marquer les défauts physique du personnage : « c’était un ardent, maigre et long phtisique à la barbe fourchue » (l.1) «  revêtu d’une redingote crasseuse » (l.4/5) ou encore « une profonde rigole médiane traversait son crâne hâlé et chauve » (l.14) de ses description et de son surnom « Mangeclous » on peut en déduire que tout comme dans le texte A, sa laideur est naturelle et non provoqué par l’homme. On peut donc conclure que ses deux portraits ont beaucoup de points communs.                                          

      D’une autre part, nous allons maintenant traiter les portraits caractérisés par la laideur physique provoquée par l’homme. On peut alors ici relier les textes B et D qui donne tout deux des portraits présentant certaines ressemblances. Si on se penche sur le texte B on retrouve de même que pour les textes A et C le vocabulaire de la laideur physique, cependant ici les description sont plus intense et peuvent même prendre un air de monstruosité. En effet Gwynplaine est décrit d’une façon surprenante si bien que le lecteur peut avoir du mal a visualiser l’apparence du personnage : « une bouche s’ouvrant jusqu’aux oreilles, des oreilles se repliant jusque sur les yeux, un nez informe »  (l.1/2) on peut y voir ici des détails qui peuvent paraîtres exagérés. De plus on compare sa bouche a un « hiatus » (l.6) , son nez a une « protubérance camuse » (l.6) et sa tête a un « écrasement » (l.7) ce qui renforce l’idée de monstruosité. Toutefois, contrairement à la Grande Nanon et Mangeclous sa difformité n’est pas pleinement naturelle, elle a été encouragée par l’homme. A la quatrième et cinquième ligne on relève : «  Nous venons de dire, la nature avait comblé Gwynplaine de ses dons. Mais était-ce la nature ? Ne l’avait-on pas aidé ? » Cette phrase met alors le doute au lecteur, mais en sachant que le personnage a été enlevé par des voleurs on peut en déduire que ce n’est pas anodin. C’est a la fin de l’extrait que cette hypothèse est confirmé : « Un pareil visage n’est pas fortuit mais voulu », «  l’homme ne peut rien sur sa beauté, mais peut tout sur sa laideur » c’est pourquoi ce portrait représente la laideur provoquée par l’homme. Analysons le dernier texte, de même que les précédents il est basés sur la description de la hideur physique, ici, de deux personnages à la fois, pour le premier on relève « la mâchoire a cédé » (l.6), « sa pommette gauche est enfoncée » «  la cavité de son œil est comme un nid d’oiseaux pillé » (l.7) ; quant au second on dit qu’il a le profil « plat » (l.9) et qu’il n’as pas de lèvres supérieure. Dans cette description on sait que leur difformité n’est pas naturelle car tout d’abord ce sont des blessés de guerre et deux phrases de l’extrait nous le prouvent : « un obus, certainement, lui a enlevé le menton » (l.6) « Le projectile lui a soufflé le nez » les mots « obus » et « projectile » sont du champ lexical de la guerre c’est pourquoi leur laideur est bien infligée par l’homme. Dans les deux textes, B et D on peut donc ressentir de la pitié pour les personnages qui sont victime de leur laideur.

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