Questions de corpus de texte de français.
Dissertation : Questions de corpus de texte de français.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amélie Quartieux • 12 Décembre 2016 • Dissertation • 1 254 Mots (6 Pages) • 1 368 Vues
QUESTION 1/
La critique commune à l'ensemble des trois texte est la critique de la société, plus précisément de la société de consommation. " Il se fait accroire que nous n'avons été faits que pour lui. " texte A. " Sommes nous dignes de mépris, parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus. " texte B. " Parce qu'ils n'adorent pas l'or et l'argent au point de leur sacrifier corps et âmes, est-ce une raison pour les traiter de bêtes ? " texte C.
QUESTION 2/
Dans le texte A, la stratégie argumentative employée est la confrontation. Le contexte met en jeu un tribunal dans lequel la perdrix Guillemette la Charnue va observer les points de convergence et de divergence entre son point de vue et celui des hommes.
Dans le texte B, la stratégie argumentative employée est la réfutation. Le vieil Otaïtien réfute un par un les arguments avancés par les colons pour leur faire adopter leurs mœurs et la société de consommation dans laquelle ils vivent. L'Otaïtien finit par conclure qu'il n'en ont pas besoin.
Dans le texte C, la stratégie argumentative employée est la concession. Après le dialogue entre Sepùlveda et le Cardinal, Las Casas fait une concession en utilisant la tournure de phrase " Eh bien ? [...] N'est-ce pas plutôt le contraire ?". Il admet une partie de la thèse adverse, pour mieux lui faire accepter la sienne.
Ecriture d'invention /
Après la troisième guerre mondiale qui décima la moitié de la population terrestre, les animaux profitèrent de la pagaille ambiante, du manque d'armes et d'hommes pour prendre le pouvoir sur l'espèce qui détruisait auparavant l'équilibre naturel. Inversant les rôles, les animaux "domestiquèrent" les hommes. Au kenya, dans un coin de savane, un groupe de lions dirige un petit troupeau d'humains.
Un rugissement puissant fit vibrer la terre sèche de la savane. Une créature marchant sur deux pattes fila aussitôt entre les hautes herbes rousses, slalomant entre de grosses masses de muscles et de poils endormies, jusqu'à la source de l'appel. Un énorme lion, perché sur la branche ombragée d'un arbuste, toisait le petit humain frêle qui venait d'approcher. Sa majestueuse crinière sombre, attestant de son vieil âge, n'atténuait en rien la dangerosité de ses griffes qui s'enfonçaient dans l'écorce.
Le bipède recula d'un pas quand le lion dit de sa forte voix :
- Où est donc le repas ? La fin de l'après midi approche et je commence à avoir faim.
Le lion avait tourné la tête vers le petit troupeau d'humains, rassemblés en périphérie du clan.
- Nous n'avons rien pu attraper ce matin. Répondit le petit homme. Le soleil a son zénith faisait briller nos armes. Les gazelles nous ont vu et sont parties.
Un grognement monta dans la gorge du fauve :
- Et bien chassez donc sans ! La nature a-t-elle omis de vous attribuer un don inné ? Ma patience n'est pas sans fin.
- Notre don réside dans nos outils, Maître. Dit l'homme d'une petite voix.
- Tu veux parler de ce que vous avez nommé "l'intelligence" ? Se moqua le lion. Jamais je n'ai vu de plus grande sottise. Est-ce le massacre de milliers de vies prises pour le plaisir et non la survie qui vous faisiez vous sentir supérieurs ? Ou le sang versé de votre propre espèce pour des idoles fictives ? Peut être parles tu de vos "inventions" ? Des objets tous plus inutiles les uns que les autres si ce n'est à vous faire oublier vos atouts physiques naturels. Vous avez donné à tout une valeur, un prix, jusqu'à vos frères eux mêmes. Ne devriez-vous remercier pas d'avoir mis un terme à votre folie ?
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