Question sur corpus

QUESTION SUR CORPUS N°1

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Nous allons étudier ici un corpus de quatre textes. Le premier extrait provient d’Andromaque, tragédie classique de Jean Racine, jouée la première fois le 17 Novembre 1667. Le second extrait est issu du drame romantique Ruy Blas, par Victor Hugo. Il fut terminé en 1838. Le troisième extrait est tiré de Dom Juan, célèbre comédie classique de Molière. Elle parut en 1665. Enfin, le dernier extrait est le dénouement de la pièce de théâtre Absurde Rhinocéros, écrite par Eugène Ionesco et publiée en 1959, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Nous allons donc montrer comment l’héroïsme des personnages est-il mis en scène dans ces quatre textes ?

Premièrement, on peut tirer de ce corpus une notion de sacrifice. Tout d’abord dans Andromaque, on peut notifier le suicide passionnel d’Hermione lorsqu’elle vit que son amour avait été tué :  « Elle a trouvé Pyrrhus porté sur des soldats » « Sans doute à cet objet sa rage s’est émue ». Enfin, l’accumulation de verbes à l’infinitif « se courber » « lever » « se frapper » « tomber » montre qu’elle n’a pas hésité à se supprimer, se sacrifier pour rejoindre son amant tombé. On retrouve cette notion de suicide passionnel dans Ruy Blas, où le serviteur se tue d’une part pour sauver l’honneur de la Reine, comme le traduit le chiasme « Vous me maudissez, et moi je vous bénis », mais d’autre part, sa mort devient comme une évidence. Il obtint le pardon de sa bien-aimée la Reine et il en a assez pour que sa vie s’achève ici : « Si ! C’est du poison. Mais j’ai la joie au cœur. ». Mais au contraire, dans la pièce Dom Juan, le protagoniste se sacrifie, non pas par amour, mais en revanche afin d’affirmer et soutenir ses opinions. Afin de le rappeler, le but de la vie de Dom Juan consiste faire plier Dieu et qu’il déroge à sa règle d’or afin qu’il se manifeste. Il commet d’innombrables péchés afin de réveiller sa colère. Et enfin, il accomplit sa mission car un spectre va l’inviter à se repentir pour rester en vie mais il décline l’offre afin de faire sortir le Ciel de ses gonds : « Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu’il arrive, que je sois capable de me repentir. » Enfin, une statue s’éveille (intervention divine) et reproche à Dom Juan de ne pas s’être repenti. Dom Juan répond avec niaiserie afin d’atteindre son objectif : « Oui. Où faut-il aller ? ».

Dans un second temps, il ressort de ce corpus de texte un aspect d’amour passionnel. D’abord, dans Rhinocéros, on peut voir que Béranger voue une passion aux rhinocéros. L’accumulation de groupes nominaux « Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, une nudité décente, sans poils », traduit sa passion et son admiration face à ces animaux sauvages. Il est obnubilé à un tel point qu’il aimerait se métamorphoser en l’un d’entre eux afin qu’il mêle sa personne à sa passion. D’autre part, dans Andromaque et Ruy Blas, on peut relever un amour passionnel, non pas envers quelconque animal mais à des humains. Dans un premier temps Oreste aime Hermione. Son amour est fort, étant donné qu’il devient fou après l’annonce de sa mort. On peut le notifier à travers toute les répliques d’Oreste dans cet extrait.         Et dans un second temps, Hermione aime Pyrrhus incontestablement : elle se donne la mort pour le rejoindre dans l’au-delà. Ensuite, dans Ruy Blas, l’amour passionnel est visible dans tout l’extrait. De nombreuses fois il exprime son amour pour la reine : « Je vous ai bien aimée » « Mon cœur se rompt » qui fait référence à son cœur amoureux qui se brise par le refus de la Reine de lui pardonner sa faute.

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