Question corpus, comparer les principes educatifs de montaigne et rabelais

Texte de Rabelais- Pantagruel page 362, texte de Montaigne- Les Essais page 365 (manuel)

Q: Comparez les principes éducatifs de Montaigne et de Rabelais: montrez que leurs approches humanistes sont complémentaire.

Similitudes entres les deux auteurs:

Les deux humanistes, par leur appartenance au même mouvement philosophique, ont généralement des idées similaires: parmi les principes de base de l'humaniste, on peut par exemple citer la référence permanente à l'antiquité gréco-romaine comme le soutiennent la présence de noms d'auteurs grecs (aristote, platon,..) et romains (pline, quintilien,...) dans les différents textes. Ils glorifient aussi la compréhension que doivent avoir les élèves de ce qu'ils apprennent: le fait d'apprendre par coeur est vivement blâmé. Est également commun aux deux auteurs une idées: celle de l'éducation d'un seul enfant noble mâle à la fois.

Mis à part ces quelques analogies parfaites, les opinions de Rabelais et de Montaigne concordent plus approximativement au sujet de diverses conceptions.

        Nous allons étudiés deux extraits de deux textes d'auteurs humaniste au sein de ce corpus, Pantagruel de François Rabelais écrit en 1532 et Les Essais de Montaigne écrit en 1595. Grâce à ces deux textes nous allons comparer les principes éducatifs de Montaigne et de Rabelais, puis montrer que leurs approches humanistes sont complémentaire.

        Tout d'abord, nous allons comparer les idées de Montaigne et de Rabelais par rapport à leur vision sur l'éducation. En effet, Rabelais insiste sur le fait d'apprendre par coeur les langues "j'entends et veux que tu apprennes les langues parfaitement" (l.15), ainsi que la science pour tout connaître de la nature et de l'homme "je veux que tu t'y abonnes avec zèle" (l.25-26), "relis les livres de médecins [...] et, par des fréquentes dissections, acquiers la parfaite connaissance de ce second monde qu'est l'homme" (l.30-32). Et également de connaître la bible "pendant quelques heures chaque jour, commence à apprendre les Saintes Ecritures" (l.33-34). Montaigne, lui, conseil de ne pas apprendre par coeur sans comprendre avant et insite plutôt l'élève à réflechir à ce qu'il veut apprendre, "que le précepteur [...] qu'il ne loge rien dans la tête de son élève par pure autorité et en abusant de sa confiance" (l.1-2-3). Montaigne veut que les élèves apprennent ce qu'ils veulent "non qu'il apprenne leurs préceptes; et qu'il oublie hardiment" (l.14-15). En outre, ces deux auteurs n'ont pas la même vision des choses concernant les méthodes d'éducation.

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