Quest ce qu'un héros ?

Dom Juan

Jean-Baptiste Poquelin, dont le nom de scène est Molière, naît le 15 janvier 1622 à Paris. Fils d'un tapissier, Jean-Baptiste Poquelin renonce à reprendre l'affaire familiale qui le destinait à une vie bourgeoise et se tourne vers le théâtre. Il a écrit une pièce de théâtre qui a pour héros Dom juan, un seigneur qui nous retrace sa vie de d’homme manipulateur, séducteur et d’homme libre auprès de son valet Sganarelle qui le suivra tout au long de sa vie. Dom Juan est un grand seigneur qui se distingue par sa noblesse, son élégance. C’est un homme impitoyable aux agissements machiavéliques, prêt à tout et n'importe quoi pour obtenir tout ce qu’il désire de son prochain, ou pour tout simplement arriver à ses fins. C’est un homme irrésistible, sûr de lui et un champion de la parole. Il collectionne les conquêtes féminines et est toujours en bonne compagnie. Sganarelle, son fidèle serviteur déclare que Dom juan est « un grand méchant homme » En quoi Dom Juan peut être un seigneur grand méchant homme ?  Pour étudier cette question, nous allons analyser son caractère de grand seigneur puis son côté manipulateur et séducteur.

En effet, Dom Juan est un menteur et un manipulateur. Il séduit Mathurine et Charlotte en leur promettant de les épouser. Charlotte fit à Mathurine « Je suis celle qu'il aime, au moins » qui par la suite l’autre répliqua « C'est moi qu'il épousera ». Dans cette scène, il est pris au dépourvu par les deux jeunes demoiselles. Dom Juan qui est d’habitude un personnage culminant, ici l’auteur le prend à son propre piège. A cause de ses diverses conquêtes, son protagoniste prend le risque de se faire prendre. En effet le stratagème de Don Juan consiste à proposer le mariage cependant il ne peut épouser deux femmes. On a pu voir sa stratégie de manipulateur, maintenant nous allons étudier son coté de méchant seigneur.
Dom Juan se caractérise aussi par sa méchanceté c'est un « grand seigneur méchant homme ». Il aime en quelque sorte de façon sadique faire souffrir les autres. Il méprise la douleur de Done Elvire délaissée et humiliée Done. Elvire, indignée, coupe la parole à Dom Juan et lance : « Le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais ». Malgré le fait qu’elle a été déshonorée comme beaucoup d’autres femmes, elle reste quand même aimable avec lui qui au contraire l’ignore. Après notre étude sur son indifférence envers le malheur qu’il procure aux autres nous allons voir son apathie envers la religion.
Effectivement, Dom Juan est un homme libertin dans la religion. Don Juan croit uniquement en arithmétique tandis que son valet tente de le convaincre du mieux qu'il puisse de croire aux effets bénéfiques de la médecine de l'époque, mais sans y réussir pour autant. Il méprise le mariage qui est l'un des sacrements de l'Eglise. Par son libertinage de mœurs, il ridiculise l'engagement solennel pris devant Dieu. Dom Juan incarne l'homme de la démesure, l'individu qui défie la morale et la religion. Il se heurte à la présence du Sacré, incarné soit par la statue, une religieuse ou le personnage du Pauvre.

Certes Dom Juan est un grand méchant seigneur néanmoins il a ses qualités. Dans cette pièce, on ressent que Dom Juan éprouve de la familiarité envers son valet Sganarelle. Dom Juan se sert de lui dans toutes les occasions, même lors de ses escapades amoureuses, ainsi il dit, à la scène III de l'acte I « Allons songer à l'exécution de notre entreprise amoureuse ». Don Juan a besoin de Sganarelle car, à force de provocations et de diffamation, il finit par être détesté de tous, ce que nous pouvons voir dans les dernières paroles de son valet dans la scène VI de l’acte V "Voilà par sa mort un chacun satisfait". Seul son fidèle valet est à son écoute et est là pour lui, ce qui renforce son rôle de confident. Don Juan et Sganarelle sont donc complémentaires et c'est bien pour cette raison que l'un ne peut pas se passer de l'autre. Suite à notre analyse de sa relation avec Sganarelle passons maintenant à son coté chevaleresque.
Assurément Dom Juan est aussi chevaleresque c’est ce qui fait de lui un grand seigneur. Dans la scène III de l’acte III, Dom Juan sauve Dom Carlos le frère de Done Elvire attaqué par trois hommes. Dom Carlos fit à Dom Juan « Monsieur, que je vous rende grâce d’une action si généreuse ».

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