Quelles similitudes peut-on dégager des différents points de vues des auteurs étudiés quant au but et définition du roman tel qu’ils le conçoivent ?
Commentaire de texte : Quelles similitudes peut-on dégager des différents points de vues des auteurs étudiés quant au but et définition du roman tel qu’ils le conçoivent ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolodhote • 10 Juin 2019 • Commentaire de texte • 625 Mots (3 Pages) • 734 Vues
Corpus
La préface est un texte explicatif ou argumentatif par lequel un auteur va justifier et exposer les principes de composition de son œuvre. Le corpus proposé à notre étude comporte trois préfaces. Une de Honoré de Balzac intitulée la Comédie Humaine issue du mouvement réaliste, une d’Emile Zola appelée La Fortune des Rougon et une de Guy de Maupassant nommée Le Roman, ces 2 dernières appartenant au naturalisme. Ces trois préfaces ont été publiées au 19éme siècle. La problématique du corpus étudié est : Quelles similitudes peut-on dégager des différents points de vues des auteurs étudiés quant au but et définition du roman tel qu’ils le conçoivent ?
Les trois préfaces ont été parues la même année mais ont des objectifs, buts différents. Pour Zola son ouvrage a pour but d’étudier l’influence du milieu sur l’Homme en citant les tares héréditaires d’une famille. Il veut aussi dépeindre la société du Second Empire. Balzac lui veut faire « une histoire naturelle de la société » alors que Maupassant a pour objectif d’exposer sa vision du roman.
Grace au procédé de l’énumération les trois auteurs ont pour point commun le sens du détail. En effet Zola dans sa préface énonce : « … a pour caractéristique le débordement des appétits, le large soulèvement de notre âge, qui se rue aux jouissances. » Ou encore : « …, à la suite d’une première lésion organique, et qui déterminent, selon les milieux, chez chacun des individus de cette race, les sentiments, les désirs, les passions…. » Paragraphe 3. Balzac cite : « les différences entre soldat, un ouvrier, un administrateur, un avocat, un oisif, un savant, un homme d’état, un commerçant, un marin, un poète, un pauvre, un prêtre… »l 15. Enfin Maupassant invoque : « La vie, est composée des choses les plus différentes, les plus imprévues, les plus contraires, les plus disparates ; elle est brutale, sans suite, sans chaine, sans chaine, pleine de catastrophes inexplicables, illogiques et contradictoire qui doivent être classées au chapitre faits divers. »L 40. Nous pouvons constater qu’un autre argument est développé par les auteurs de ce corpus, celui de l’interaction entre le milieu et le tempérament des individus. Ainsi Maupassant mentionne : « …, tantôt comment se développent les sentiments et les passions,…, comment on se combat dans tous les milieux sociaux,…. » L13. Zola dans son œuvre exprime explicitement : « je tacherai de trouver et de suivre, en résolvant la double question des tempéraments et des milieux », Balzac invoque : « La société ne fait-elle pas de l’Homme, suivant son milieux ou son action se déploie, autant d’Hommes différents qu’il y a de variétés en zoologies ? ». A travers ce corpus, les auteurs défendent d’autres opinions comme le fait que les œuvres sont des histoires naturelles. Balzac exprime : « La société française allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire »L20, Maupassant défend cette opinion en formulant : « transitions naturelles »L12, « simple réalité »L28. Pour finir Zola énonce en fin de texte : « Cette œuvre, qui formera plusieurs épisodes, est donc, dans ma pensée, l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire ».
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