QUESTION DE CORPUS

QUESTION CORPUS :

Quels sont les différents types de liens qui unissent le poète et le pauvre ?

INTRODUCTION :

Ce corpus est composé de quatre textes. Le texte A s'intitule LE MENDIANT de Victor Hugo paru en 1856 tiré de l'extrait in Les Contemplations, le texte B HAINE DU PAUVRE de Stephane Mallarmé paru en 1878 tiré de l'extrait in Poèmes retrouvés, le texte C LA PAUVRETE DE RUTEBEUF de Jean Rutebeuf  écrit au XIIIème siècle et enfin le texte D LES YEUX DES PAUVRES de Charles Beaudelaire paru en 1869 extrait de in Le Spleen de Paris dans la section Petits Poèmes en prose. Ces trois poètes viennent du XIXeme siècle et les poèmes appartiennent au genre poètique. Victor Hugo appartient au mouvement littéraire du Romantisme, Stephane Mallarmé u mouvement littéraire du Symbolisme comme Charles Beaudelaire. Dans ce corpus nous allons répondre à la question posée et donc s'intéresser sur les différents types de liens qui unissent le poète et le pauvre.

Tout d'abord, dans le poème de Jean Rutebeuf, on remarque que c'est un point de vue interne puisque le lien est spécial car c'est la même personne. Ce point de vue, exprime le desespoir que ressent Rutebeuf. Rutebeuf ne peut compter sur plus personne, il est abandonner à lui même et ne peut plus non plus compter sur la religion «Il me souvient plus de Saint Paul Qu'il ne le fait de nul apôtre, Bien sais Pater, ne sais qu'est nôtre, Car la vie chère m'a tout ôté, Elle m'a tant vidé mon logis, Que le Credo m'est refusé» situé à la ligne 42/47 ni sur les membres de sa famille décèdés «La mort m'a fait de grabds dommages» situé à la ligne 19. On sait que seul le roi peut lui venir en aide. Pour Victor Hugo, en revanche les deux points de vue sont proche car il y a un sentiment d'amitié avec le pauvre. Il prend le Mendiant comme un envoyer de Dieu «Tendant les mains pour l'homme et les joignants pour Dieu» situé à la ligne 9 donc un champs lexical de la religion. Victor Hugo est proche du pauvre, on pourrait même pensé qu'il veut devenir ami avec en l'invitant chez lui «Venez vous réchauffer un peu» situé à la ligne 10, «Je lui fis donner une jatte de lait» situé à la ligne 13.

Ensuite, dans le poème de Stéphane Mallarmé, il y a une comparaison entre un spectre, un chien et un chacal, il le méprise. On dit qu'il est comparer à un «vieux spectre» car il n'y a plus d'apparence himaine, comme un chien puisqu'il est dans la rue «Tu comprends que le pauvre et le frère du chien» situé à la ligne 5 «Tu rampes à plat ventre après qui te bafoue» situé à la ligne 8 puis à un chacal car il aboie «Mets à nu ta vieillesse et que la gueuse joue» situé à la ligne 10. Beaudelaire à lui de l'empathie pour les pauvres, mais il n'ira pas les aidés «Non seulement j'étais attendri par cette famille d'yeux, mais je me sentais un peu honteux de nos verres et de nos carafes, plus grands que  notre soif» situé à la ligne 26/27. Il espère que sa tendre et chère dulcinée les aideras mais malheureusement elle les dénigre «Ces gens-là me sont insupportables avec leurs yeux ouverts comme des portes cochères ! Ne pourriez-vous pas prier le maître du café de les éloigner d'ici ?» situé à la ligne 29/30.

...