Proposition de plan de commentaire du poème de Rimbaud « Le dormeur du val »

Proposition de plan de commentaire du poème de Rimbaud « Le dormeur du val »

I- La peinture d'une nature réconfortante :

1- présence de la nature dans le texte

• nature présente dans le titre « du val » cplt du nom « le dormeur » : l'homme est la nature sont liés dès le titre.
• Présence du champ lexical de la nature exs surlignés

2- Vision méliorative de la nature

• présence de couleurs harmonieuses : exs
• travail sur la lumière : champ lexical + figures de style : « qui mousse de rayons » = proposition relative + métaphore , « où la lumière pleut » = hyperbole

3- Jeu sur les sens et sur la présence des éléments

• les sens :

           -vue (description du décor, couleurs...)

           - ouïe (verbe chanter au vers1)

          - toucher (chaleur du soleil, fraîcheur de l'eau et de l'herbe...)

          - odorat (fleurs, parfums, narines)

• les éléments : eau « rivière », « baignant », terre « verdure », « herbes », « montagne », feu « soleil »

4- Personnification de la nature // à sa valorisation

• verbes d'action « chante », « accrochant » : dans le poème, la nature est vivante a contrario de l'homme.
• Au vers 11 l'auteur s'adresse par une apostrophe à elle « Nature » 1er mot du vers.
• Nature associée à la figure maternelle dans son geste « Berce-le », valorisé par l'impératif.

II- Description du jeune soldat

1- Seules infos sur lui : son statut de soldat et sa jeunesse vers 5.

2- Peu d'éléments physiques : insistance sur son visage dans la strophe 2 décrit par une accumulation de détails aux vers 5 et 6 (enjambement)

3- Insistance sur l'activité du soldat : le sommeil, dès le titre « Le dormeur »

• répétition du verbe dormir aux vers 7, 9, 13 + synonyme « il fait un somme » + position « il est étendu ». Verbe dormir mis en exergue au vers 7 par la position initiale et le rejet.
• Sommeil également évoqué par la métaphore du vers 8 « Pâle dans son lit vert »

III- Fausse piste menée par le poète

1- Tout au long du poème, il crée une ambiguïté entre le sommeil et la mort, ce dès le titre « Le dor/meur »

2- Évocation de la mort adoucie par l'absence d'une évocation directe.

Évocation la plus nette présente dans la chute du poème dans les 9 derniers pieds « Il a deux trous rouges au côté droit » = euphémisme + allitération plus dure en [dr] et [tr].

3-Néanmoins présence d'indices tout au long du poème, compréhension rétrospective :

• dans l'attitude et la position du soldat : exs
• dans le contraste entre les couleurs (froides /chaudes)
• dans l'allusion à la maladie « pâle » + comparaison accentuée par la répétition du verbe sourire au vers 9-10 + enjambement
• présence d'images // à la mort (le trou, les fleurs)

4- Ambiguïté entre la mort et le sommeil au sein même de certains vers :

• au vers 11  « chaudement » vs « il a froid »
• au vers 13 par la césure à l'hémistiche (1er : sommeil, 2d : mort)
• au vers 14 : rejet de l'adjectif « tranquille » au début du vers suivi d'une ponctuation forte, puis évocation de la mort du soldat.

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