Princesse de Clèves cas
Fiche : Princesse de Clèves cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TeeMate • 5 Octobre 2016 • Fiche • 912 Mots (4 Pages) • 901 Vues
Vetter Corpus
Florian
1S1
Nous allons étudier un corpus contenant un extrait de La Princesse de Clèves (1678) de Madame de Lafayette, du Bachelier de Vallès (1881), de Jacques le Fataliste de Diderot (1773) et un extrait de Cris de Gaudé (2001), par les procédés que les auteurs ont utilisé pour mettre en avant chacun des personnages car ces 4 extraits comportent un personnage principale dominant les autres, nous étudierons la domination par la parole, la valorisation par le titre des protagonistes et les choix narratifs.
Dans la Princesse de Clèves, celle-ci domine son mari via sa prise de parole en continue et sa quantité de parole , très supérieur à celle de son mari, malgré le fait qu'elle s'agenouille devant lui donc qu'elle lui soit inférieur, celle ci mène le dialogue, on peut notamment le constaté par le fait qu'au début c'est la Princesse de Clèves qui demande le pardon auprès de son mari puis les rôles s'inversent c'est lui qui demande pardon, elle manifeste sa domination, sa supériorité par le verbe «ne dit rien», c'est un ordre qu'elle donne à son mari qui lui obéit sans rien dire. Elle le manipule. Dans Jacques le Fataliste, Jacques domine son maître, par la quantité de parole, le dialogue se base sur l'histoire de Jacques, sa jeunesse, ses amours, sa façon de penser, donc toute sa vie. Le maître semble exister que par l’intermédiaire de Jacques, en effet il n'est jamais cité par son nom, comme ci Jacques devant obéir à son maître le domine, alors que le maître a un rang largement supérieure au valet . Le maitre ne domine pas le dialogue et ne pose que des questions. Dans Cris Jules, le protagoniste est le seul à prendre la parole, il s'agit d'un extrait de 75 lignes contenant les sentiments de Jules, son univers; Margot, un autre personnage est seulement nommé, jamais elle n'intervient. L'extrait est une focalisation, sur Jules, le seul élément capable de rivaliser avec lui est le train mais celui-ci est décrit par Jules, il n'existe donc que via celui-ci, sans Jules, il n' y aurait pas de train aussi puissant et menaçant soit-il, il n'existe que par l'intermédiaire de l'imagination, de Jules. Sa domination est totale car il est le seul à parler pendant tout l'extrait, il n'y a pas dialogue et tous ses ''concurrents'' sont le fruit de son imagination.
La valorisation des protagonistes est aussi faite par les titres qu'on les personnages, dans la Princesse de Clèves, le personnage à le titre de «princesse», un des plus haut rang de la noblesse, l’héritière du trône, qui est un titre des plus prestigieux, l'auteur l'utilise pour souligner la destiné unique du personnage qui est déjà toute tracée et de l'honnête homme qui anime le personnage dans le but d'en faire un idéale dans tous les domaines.
Vetter Florian
1S1
Chez Vallès, Vingtras a le titre de bachelier, il est dans l'élite, un futur personnage important, ceci marque son intelligence et par conséquence attire le lecteur à s'intéresser au personnage, on découvre un protagoniste idéologique, qui veut faire changer les choses. Vingtras intervient dans la scène comme un meneur «Et vous Vingtras? Que faire? Mais protester...» (L10-11); un personnage inconnue vient trouver Vingtras pour que celui trouve une solution contre la fermeture du cours Michelet, le personnage apparaît comme un sauveur, doué d'une intelligence «supérieur».
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